Le footballeur brésilien Dani Alves a été libéré lundi d’une prison de Barcelone après avoir versé une caution d’un million d’euros pour sa condamnation pour le viol d’une femme dans les toilettes d’une boîte de nuit en 2022.
Mercredi dernier, un tribunal local a statué qu’Alves pouvait être libéré sous caution sous condition pendant qu’il faisait appel de sa condamnation pour viol. Il a purgé environ un quart de sa peine de quatre ans et demi de prison.
Flanqué de son avocat, Alves a quitté la prison Brians 2, au nord-ouest de Barcelone, à 16h25 (15h25 GMT), vêtu d’une veste grise sur un col roulé blanc, a indiqué un vidéaste de Reuters.
Il ne s’est pas adressé aux journalistes à l’entrée de la prison avant de monter dans un véhicule blanc.
Le cas d’Alves, l’un des footballeurs les plus titrés de l’histoire, a attiré une attention particulière, non seulement en raison du profil du Brésilien, mais aussi parce que la violence sexiste est devenue un sujet de plus en plus dominant dans le discours public espagnol.
L’avocat d’Alves a restitué ses passeports brésilien et espagnol pour se conformer aux conditions de sa libération. Il ne peut pas quitter l’Espagne et doit se présenter devant le tribunal tous les vendredis ou chaque fois qu’il est convoqué.
Le tribunal a également prononcé une ordonnance d’interdiction lui interdisant de s’approcher à moins de 1 000 mètres (3 300 pieds) de la victime.
L’ancien défenseur de Barcelone, de la Juventus et du PSG était détenu à Brians 2 depuis janvier 2023. Il a été reconnu coupable le 22 février d’avoir violé la femme dans les toilettes d’une discothèque de Barcelone et condamné à lui verser 150 000 euros. Il a fait appel de la condamnation, qui n’était pas définitive.
Le personnel pénitentiaire de Brians 2 a profité du grand intérêt médiatique pour protester devant la prison contre ce qu’il a qualifié de conditions de sécurité insuffisantes et a exhorté les responsables régionaux à démissionner.
Les agents pénitentiaires de Catalogne manifestent depuis la semaine dernière après qu’un employé de cuisine d’une autre prison ait été poignardé à mort par un détenu.