“Dans ‘Anywhere Anytime’, la vie invisible des riders”

2024-09-01 18:37:31

01 septembre 2024 | 17h37

LECTURE : 2 minutes

UN un aperçu authentique de la vie des manègesr, figures désormais familières du tissu urbain, mais souvent reléguées aux marges de la société, où le vélo devient un symbole de survie. ET « N’importe où, n’importe quand »l’œuvre du réalisateur d’origine iranienne Milad Tangshirle seul film italien en compétition au 39ème Semaine internationale de la critiqueune section autonome et parallèle organisée par le Syndicat national de la critique de cinéma italienne (SNCCI) dans le cadre de la Mostra de Venise.

Tourné entièrement à Turin à l’été 2023le long métrage raconte l’histoire d’Issa, un jeune clandestin qui tente de survivre en tant que cavalier. Lorsque son vélo nouvellement acheté est volé, Issa se lance dans une course contre la montre pour le retrouver, un voyage désespéré qui le mènera à affronter la dureté de la vie dans la rue. “En 2018 – dit le directeur chez Adnkronos – J’ai abordé le monde des cavaliers, intrigué par le type de personnes qui le composent : des Italiens marginalisés, des étrangers nouvellement arrivés, des personnes sans papiers. J’ai passé tout un été à faire des livraisons avec un cavalier sénégalais, m’immergeant dans leur réalité. J’ai été frappé par la façon dont un simple objet comme le vélo pouvait changer la vie de ces personnes, en devenant un outil de survie. »

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Ibrahima Sambou joue Issa qui connaît bien les difficultés de son personnage : “Je ne suis pas cavalier, mais j’ai des amis qui le font. Je connais le sentiment de devoir survivreje suis également arrivé en Italie en provenance de Libye. Ce film raconte l’histoire de ceux qui n’ont pas de voix, comme beaucoup de mes amis qui vivent ici sans papiers”. Le réalisateur espère pouvoir mettre en lumière “ces figures invisibles que nous rencontrons tous les jours. Derrière le cavalier qui nous apporte à boire, il y a une personne avec une histoire, avec une lutte pour sa survie, avec des drames personnels et sociaux. J’espère que le film donnera de la profondeur à ces personnages, en montrant leur humanité.”

Et sur le fait que le film évoque forcément le film de Vittorio De Sica ‘Voleurs de vélos’Tangshir répond : “Mon père était un grand cinéphile, passionné de Rossellini, De Sica, Visconti. J’ai eu la chance de voir “Voleurs de vélos” quand j’avais 7-8 ans mais je ne voulais pas en faire un remake. J’ai plutôt utilisé cette suggestion pour réfléchir à la manière dont, près de 80 ans plus tard, le vélo peut encore changer la vie des personnes vulnérables”. (du correspondant Loredana Errico)

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