“Davantage de médecine du genre pour réduire la mortalité féminine”

“Davantage de médecine du genre pour réduire la mortalité féminine”

2024-02-13 15:41:06

Une approche médicale innovante et adaptée au patient pourrait apporter une contribution importante à la limitation de la mortalité féminine. En Italie, en effet, rien que chez les femmes, on compte chaque année plus de 35 000 décès dus à des maladies qui pourraient être évitées. La médecine du genre, qui respecte la différence entre les hommes et les femmes dans la réalisation de la recherche médico-scientifique, du diagnostic, de la prévention, jusqu’aux traitements spécifiques, est un choix qui non seulement améliore la qualité de vie des personnes, mais aide à guérir plus rapidement et à moins tomber malade. Tels sont les thèmes au centre de la rencontre sur la médecine du genre « Égalité mais pas égale » organisée aujourd’hui à Rome par Confcooperative, en collaboration avec la Commission des Femmes Managers Coopératrices, Confcooperative Sanità et Coopération Santé, pour lutter contre l’écart entre les sexes également sur le plan au niveau sanitaire, un engagement initié depuis quelques temps par Confcooperative. Garantir l’équité dans les soins entre les sexes – explique une note – est central dans une réalité comme celle de l’Italie qui, par rapport au PIB, occupe la quatorzième place parmi les pays européens en termes d’investissements dans les dépenses de santé.

« Plus de 60 % de nos collaborateurs sont des femmes. L’attention croissante de Confcooperative à l’égalité des chances dans le milieu de travail – déclare Anna Manca, présidente de la Commission exécutive des Femmes Coopératives et vice-présidente de Confcooperative – est renforcée par son engagement sur le thème de la médecine du genre. Un changement culturel avant même d’être scientifique auquel nous voulons apporter notre contribution en mettant à disposition l’expérience de ces années de la Commission de Coopération des Femmes Cadres avec une action d’information, de sensibilisation et de prévention basée sur la promotion de modes de vie appropriés, avec un diagnostic précoce grâce à campagnes de dépistage ciblées et avec un traitement approprié”.

Le système coopératif se concentre sur la prévention et les traitements personnalisés. « La médecine du genre – ajoute Michele Odorizzi, présidente de la Coopération Santé – est une approche fondamentale qui unit le droit à l’égalité des sexes et le thème de la prévention et du traitement. Une approche qui nous donne une société plus égalitaire et rend chaque parcours axé sur la santé plus efficace. 70% des personnes inscrites à nos complémentaires santé sont des femmes et en pensant à elles, nous avons créé un espace de protection pour la grossesse et la maternité, mais pas seulement. Notre réseau de santé, qui compte 3 600 établissements, possède d’excellentes expériences et projets sur le thème de la médecine du genre”.

La nouvelle approche médicale a un allié important dans la coopération socio-sanitaire puisqu’elle s’engage chaque jour à accompagner 7 millions de citoyens dans divers contextes de soins à partir de leur domicile. Grâce à un réseau de professionnels du secteur – médecins, pharmaciens, rééducateurs, infirmiers, psychiatres, thérapeutes, entre autres – et à une attention particulière portée aux situations de plus grande fragilité et vulnérabilité, les coopératives sociales et sanitaires constituent un véhicule efficace pour promouvoir le genre en médecine au niveau cœur des communautés, en veillant à ce que personne ne soit oublié.

« La synergie entre le secteur médico-scientifique, les coopératives sociales et sanitaires et la mutualité intégrative – conclut Giuseppe Milanese, président de Confcooperative Sanità – joue un rôle clé dans la réalisation de notre vision dans Confcooperative : transformer l’approche de la santé et améliorer la qualité des soins. dans la région, en tenant compte des besoins et des particularités de chacun. Notre objectif est de promouvoir un modèle de santé personnalisé. Une approche qui ne se limite pas à considérer la pathologie, mais inclut également le sexe, l’âge, l’histoire personnelle et le contexte social”.

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