Les Jeux olympiques de Paris ont été le théâtre de disqualifications déchirantes et de trafics de drogue mineurs. La lutteuse indienne Vinesh Phogat s’est retrouvée en lice pour l’or en finale avant d’être disqualifiée pour avoir environ 100 grammes de trop. Pendant ce temps, la boxeuse algérienne Imane Khelif et son homologue taïwanaise Lin Yu-ting se sont retrouvées au centre d’une polémique mondiale sur le genre, des millions de personnes réclamant leur disqualification.
Voici cinq athlètes qui ont fait la une des journaux au cours de cette saison olympique :
Disqualification en lutte
La lutteuse indienne Vinesh Phogat a battu des records mardi en se qualifiant pour la finale olympique. Elle a été disqualifiée quelques heures plus tard après avoir été jugée en surpoids d’environ 100 grammes pour le combat des 50 kg. Les membres de son équipe ont révélé que l’athlète avait travaillé toute la nuit pour perdre du poids, en limitant sa consommation de nourriture et d’eau, en courant et en faisant du jogging pendant des heures et en s’asseyant dans un sauna. Lorsque tout a échoué, l’équipe a également eu recours à des mesures extrêmes comme lui couper les cheveux et raccourcir ses vêtements. Ils auraient même fait une prise de sang alors que Phogat cherchait à perdre environ 2 kg.
L’athlète a annoncé sa retraite de la lutte peu après son éviction. Elle a cependant fait appel au tribunal pour une médaille d’argent conjointe.
Ligne de genre
La boxeuse algérienne Imane Khelif a remporté une médaille d’or vendredi après un parcours tumultueux qui a vu des milliers de personnes à travers le monde scander sa disqualification et insister sur le fait qu’elle était un homme.
La controverse est née de l’interdiction infligée à Khelif et au double olympien Li Yu-ting de Taïwan lors des Championnats du monde de 2023. L’Association internationale de boxe, dominée par la Russie, a affirmé que le duo avait échoué à un test d’éligibilité, mais a refusé de partager officiellement les détails. Khelif est devenu éligible pour participer aux Jeux olympiques de Paris après que le Comité international olympique a pris la mesure sans précédent l’année dernière d’exclure définitivement l’IBA des Jeux.
Le CIO a nié à plusieurs reprises ces allégations et a insisté sur le fait que les tests de dépistage arbitraires imposés aux deux boxeurs étaient irrémédiablement erronés. L’IBA a toutefois réitéré ses accusations ces dernières semaines, de nombreuses personnalités éminentes prêtant leur voix à cette désinformation.
Une affaire de drogue qui a mal tourné
Le hockeyeur olympique australien Tom Craig a été arrêté pour avoir « acheté de la cocaïne » à un trafiquant de drogue dans le centre de Paris. Le Comité olympique australien a déclaré dans un communiqué qu’il avait été libéré sans inculpation mais qu’il avait reçu un avertissement du juge.
Selon une source policière citée par l’AFP, il a été interpellé mercredi vers 00H30 heure locale (22H30 GMT) après “une transaction de cocaïne” à proximité d’un immeuble. Il était en possession d’environ un gramme de cocaïne.
« Entreprenariat » et transactions pornographiques
Le perchiste français Anthony Ammirati a fait le buzz la semaine dernière après que ses parties génitales se soient accrochées à la barre lors d’une épreuve de qualification. Cette tournure quelque peu mortifiante des événements semble avoir propulsé Ammirati vers une célébrité inattendue et même vers des contrats pornographiques. Selon TMZ et d’autres médias, un site pour adultes lui aurait proposé une somme à six chiffres pour mettre en valeur son « talent » sur sa plateforme.
Plusieurs athlètes olympiques ont choisi de se lancer dans des activités secondaires inattendues pour joindre les deux bouts, notamment en vendant des images de leur corps à des abonnés sur OnlyFans. La liste comprend plusieurs médaillés olympiques (passés et présents) qui ont qualifié cette plateforme controversée de « bouée de sauvetage absolue » dans un contexte de manque flagrant de soutien de la part d’autres milieux.
