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De la finesse de Talavante à la fascination pour Roca Rey : succès pour la majorité

by Nouvelles
De la finesse de Talavante à la fascination pour Roca Rey : succès pour la majorité

2024-05-11 00:38:56

Il y a eu également un débat à Jerez de la Frontera sur les minorités et les majorités du ministre podemita, bien que plus armé de prudence que dans la ligne 7 de Las Ventas –«Urtasun, tu vas nous manger h… par derrière”, disait une affiche controversée qui a rapidement circulé sur l’autoroute numérique. Les minorités, représentées par le suprême raffinement de Talavante et la solera de Pablo Aguadoils se voyaient désintégrés sous le écrasante majorité de Roca Rey, qui, dans une leçon d’hétérodoxie suprême, a conquis toute la place, sans aucune distinction ni doute. Les tensions avaient éclaté dès la cinquième avec le solo de trompette du pasodoble Nerva, suivi de quelques mouvements circulaires vertigineux de la tête du piton, d’un vilain saut périlleux et d’une fente sur tout le bourgeon. Cela comportait autant de nuances discutables que incontestable était la suggestion du publiclivré devant l’idole péruvienne.

Et Talavante était une minorité car dans l’une de ses œuvres les plus dévouées de la saison, sans communion avec le taureau, bien que brisé par la taille et déchaîné avec passion, n’a réussi à se connecter que via quelques lignes finales. De l’artiste incompris à la ressource du gagnant. Et Aguado était plutôt minoritaire, sous un silence sépulcral, de ceux qui tuent, après avoir tué le troisième. Cela a également été réinventé, mais dans le prochain taureau. De l’inspiration intime à l’explosion provocatrice. De Jandilla, encore plus minoritaire dans la liste restreinte, il convient également de dire que, sans avoir combattu le meilleur de ses corridas, Il a donné des possibilités aux trois toreros. Les oreilles et le dynamisme de l’après-midi soutiennent l’éleveur.

Les files d’attente étaient également minoritaires lorsque, avec cinq minutes de retard, le défilé reçut l’ordre de commencer. Dix minutes plus tard, les arènes de Jerez étaient remplies de foule. Et à 19h16, il a sauté sur le ring. Leader, le premier de Jandilla. Construit en hauteur, avec une belle étroitesse de sa corne. Rares sont ceux qui ont vu la réception de Talavante, entre rock et sets très lents. La foule était toujours debout, avec un demi-carré à accueillir. Ils se battaient sous le soleil tandis que le torero grandissait sur le ring. Alexandre le Grand, entre les gaoneras : il a marqué d’abord vers son dos et presque à l’embroque il a changé de trajectoire. Très lent. L’équipe n’avait pas encore fait étalage que Talavante était déjà là avec son épée sur sa béquille repliée. C’était ça une tâche introspective, concentrés sur leur humeur, sans penser à l’état de l’animal. Sa taille était cassée et il mettait dans son corps tout le rythme qui manquait à ce Chef aussi noble que déraciné. Et malheureusement, les gens ne l’ont découvert que quelques heures plus tard.

Changement de main de Roca Rey à la seconde de Jandilla

Paco Martin

Lorsqu’il est parti à 19h42. Précepteur –un petit rouge avec une forme torsadée, sans aucune finition et sans catégorie dans son type– la place était déjà pleine. Pose réalisée en Rocaquoi Il a sauté sous l’impulsion après l’épreuve de Talavante. Même si l’effort ne sert pas toujours à vaincre le talent. Et sous la loupe Talavantista, tout n’était que défauts. Plus épais dans ses formes, le premier des trois désarmes de son après-midi arriva bientôt. Ce second de Jandilla bougeait avec avidité, même s’il était orphelin du rythme. Ajusté entre séries, certaines plus propres que d’autres, il n’a explosé qu’une roue finale. Comment les lignes électriques ont éclaté avec le blague du présidentle même qui avait mis si longtemps à montrer le mouchoir blanc derrière la promenade et qui avait si vite ordonné que le premier avertissement soit joué, avec Roca Rey déjà au carré dans le lot final.

Reyes avait plus de corps, le troisième marron dégoulinant, Pablo Aguado. Il sortait lentement entre les lancers. Les formes du torero semblaient plus tempérées, avec un pouls accru – également dans le sixième -, comme élevé après la reconnaissance de ses terres. Il a à peine quitté les planches avec la béquille, trop prudent face au vent. Avec sa silhouette empreinte de tradition, il semblait stimulé presque en face de taureau, même s’il s’est rapidement évanoui, comme on pouvait s’y attendre dans ce domaine.

Il a été Méchantle sixième, le plus proportionné de l’après-midi, avec l’harmonie frontale du premier et avec la hauteur réduite d’aucun. Un taureau doux qui tournait avec talent sur la muleta. Insaisissable au début, ce qui a mis du temps à Roca pour retenir. C’est avec cette quinte que retentit la trompette et… deux oreilles majoritaires. En revanche, un autre style plus minoritaire et taurin a été vu dans le sixième, avec l’aide extraordinaire de Pablo Aguado, qui, sans perdre son style, a recherché l’éclat et la connexion avec les lignes. Avec la même perforation et la même poussée, le carré était désormais teint en blanc. Du silence dévastateur à la joie finale. Il faut se resserrer.

  • Arènes de Jerez de la Frontera.
    Vendredi 10 mai 2024. Deuxième édition de la Foire au Cheval. Plein sur les lignes. On combattait des taureaux Jandilla, inégaux dans leur présentation, nobles et de race juste. Le docile a reculé cinquième et le sort de Pablo Aguado s’est démarqué.
  • Alexandre Talavante,
    vert bouteille et or. Fente (deux oreilles); piquer et pousser (ovation).
  • Roi Rocher,
    de tabac noir et or. Avertissement avant piqûre et poussée (oreille) ; avertissement avant la fente (deux oreilles).
  • Pablo Aguado,
    de sang et d’or de taureau. Piqûre et poussée (silence) ; piquer et pousser (oreille).



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