Selon le chercheur Xiaoguang Qin, qui a dirigé ces travaux, une grande quantité d’eau provenant de ces régions aurait pu être transportée vers des latitudes plus basses lorsque les calottes polaires de la planète ont libéré de grandes quantités de vapeur d’eau, il y a quelques millions d’années, suite à un changement de l’inclinaison de l’astre, les exposant ainsi plus directement au soleil. Les températures glacées de la planète ont condensé la vapeur d’eau à la dérive, puis l’ont laissé retomber sous forme de neige loin des pôles, explique le site Space.com qui relaie ces recherches.
Ensuite, les sels présents dans les dunes martiennes auraient réchauffé la neige tombée, la faisant ainsi dégeler suffisamment pour former de l’eau salée. Cette eau salée se serait ensuite évaporée rapidement, laissant derrière elle du sel et d’autres minéraux nouvellement formés qui se sont infiltrés entre les grains de sable de la dune, les cimentant pour former une croûte. L’équipe chinoise propose de mener des recherches lors de nouvelles missions pour y détecter des microbes tolérants au sel. Qui sait ce qu’on pourra découvrir !
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