2024-05-07 12:47:13
Les listes d’attente sont l’ennemi numéro un des patients, à tel point qu’environ 3 millions d’Italiens sur les 4,5 millions qui ont renoncé à un traitement en 2023 l’ont fait précisément à cause d’une attente trop longue pour se faire soigner. Une urgence nationale contre laquelle le gouvernement veut également tenter d’agir par un décret législatif sera bientôt entendue en Conseil des ministres. Peu de gens savent cependant qu’il existe depuis plus de 20 ans une règle qui « défend » les patients obligés d’attendre au-delà des délais maximaux prévus et qui permet à ceux qui attendent trop longtemps une visite ou un examen demander aux autorités sanitaires locales de payer le service par voie intra-muros (profession indépendante au sein de l’hôpital). Pour le citoyen qui n’aura qu’à payer le ticket, il n’est pas facile d’activer cette procédure également parce que la CUP et les autorités sanitaires locales ne les préviennent pas de cette possibilité, c’est pourquoi les associations de patients se sont multipliées pour les aider. en mettant à disposition des modules ad hoc.
Que prévoit la règle approuvée il y a plus de 20 ans ?
Comme mentionné, la mesure réglementaire remonte à plus de 20 ans et notamment à Dlgs 124 de 1998 qui, sans trop de mots, prévoit que si l’attente pour un service de santé dépasse les délais prévus (en fonction de l’urgence il y a des codes et des jours d’attente maximum) alors le patient peut demander «que le service est rendu dans le cadre de l’activité professionnelle indépendante intra-muros, plaçant la différence entre la somme versée à parts égales à la charge de l’entreprise de l’unité sanitaire locale à laquelle elle appartient et de l’entreprise de l’unité sanitaire locale à laquelle le service est demandé à titre de participation. coût du service et le coût réel de ce dernier, sur la base des tarifs en vigueur ». En pratique, le patient pourra effectuer la visite et l’examen en intra-muros en payant si le ticket n’est pas exonéré. Toutefois, si « le patient est exonéré de la participation précitée, l’entreprise de la circonscription sanitaire à laquelle il appartient et l’entreprise de la circonscription sanitaire au sein de laquelle la prestation est demandée correspondent, à parts égales, à la totalité du coût de la prestation » .
Conseils pratiques pour obtenir le service payé par l’ASL
Mais comment les autorités sanitaires locales peuvent-elles faire appliquer cette règle ? La procédure n’est pas automatique et les patients sont dans de nombreux cas contraints de faire face aux réticences de la Coupe qui, en plus de ne pas informer les citoyens de cette possibilité, ignore souvent les demandes spécifiques des citoyens de recourir à l’intramoenia. C’est pourquoi diverses associations ont créé des formulaires de demande auprès de l’Autorité Sanitaire Locale, utilisés par de nombreux citoyens dans toute l’Italie. Le conseil pratique pour ceux qui souhaitent accéder à cette procédure est assez simple : lorsque le médecin prescrit une visite ou un examen, il doit attribuer un code (s’il ne le saisit pas, il doit insister pour le noter) : « U » signifie en cas d’urgence (rendez-vous sous 48 à 72 heures) ; «B» pour faire court (dans les 10-15 jours) ; «D» signifie différé (dans les 30 à 60 jours) et enfin «P» pour programmable (dans les 120 à 180 jours). Lors de la réservation du service au comptoir ou à la Coupe, si le rendez-vous est prévu après les horaires établis par le code de priorité, le rendez-vous doit quand même être confirmé. À ce stade, une demande est adressée à l’Autorité Sanitaire Locale – de préférence avec un formulaire pré-rempli – pour obtenir immédiatement le service intramoenia et l’Autorité Sanitaire Locale sera obligée de contacter le patient pour organiser la visite ou l’examen à ses frais.
Les initiatives des Régions pour se conformer
Il n’est pas exclu que les autorités sanitaires locales et les régions résistent aux demandes des citoyens qui ont pourtant tout à fait le droit – étant donné que la loi le permet – d’obtenir le service intra-muros. Dans le Piémont, par exemple, après les plaintes de plusieurs patients, le Département de la Santé a publié une circulaire pour rappeler aux autorités sanitaires locales la possibilité d’appliquer le décret législatif 124/1998, précisant comment garantir les services intramoenia lorsque les délais fixés dans les prescriptions ne peuvent pas être respectés. être respecté. Il est notamment précisé que, si un patient ne peut obtenir un rendez-vous dans les délais fixés par la CUP, il peut s’adresser à l’Urp de l’Autorité Sanitaire Locale pour organiser la visite ou l’examen payant, pris en charge par le Service de Santé. Ces derniers jours, le conseiller lombard Guido Bertolaso a également précisé que la loi de 1998 ne prévoit pas le remboursement d’un service effectué à titre privé mais seulement en cas de recours à l’intramoenia interne : « Quiconque prétend qu’en cas d’absence d’indications de réponse peut aller dans le secteur privé, payer puis se faire rembourser – a-t-il souligné – c’est dire quelque chose qui n’est pas vrai. Si cette structure, après avoir fait tous ses efforts pour fournir le service, n’est pas en mesure de le garantir dans les délais prévus, sur le territoire de l’ATS, elle peut le faire par solvabilité interne, c’est-à-dire en faisant appel à son propre professionnel”.
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