Algue Gletser. PHOTO/IFL SCIENCE
LONDRES – Algues microscopiques , une petite créature souvent sous-estimée, qui a non seulement évolué pour prospérer dans l’un des habitats les plus extrêmes de la planète, mais qui l’a également façonné.
Une nouvelle étude impliquant une équipe de scientifiques du Royaume-Uni et du Canada, dont moi-même, a retracé l’évolution des algues violettes il y a des centaines de millions d’années et a révélé qu’elles remettaient en question les idées clés sur le fonctionnement de l’évolution.
Bien que petites, ces algues ont un impact important sur les glaciers où elles vivent. Les glaciers sont l’un des écosystèmes qui évoluent le plus rapidement sur Terre.
À mesure que l’eau liquide s’accumule sur les glaciers pendant la saison de fonte estivale, la croissance d’algues violettes assombrit la surface de la glace, accélérant ainsi le taux de fonte.
Cette adaptation extraordinaire nécessite des algues microscopiques pour contrôler leur croissance et leur photosynthèse, tout en résistant à une fonte extrême des glaces, à des températures et à une exposition à la lumière extrêmes.
Notre recherche, publiée dans New Phytologist, révèle comment et quand leurs adaptations à la vie dans ces environnements extrêmes ont évolué pour la première fois. Nous avons séquencé et analysé les données génomiques de l’algue glaciaire Ancylonema nordenskiöldii.
Nos résultats montrent que la couleur violette des algues des glaciers, qui agit comme un écran solaire, est produite par un nouveau gène impliqué dans la production de pigments.
Ce pigment, la purpurogalline, protège les cellules des algues des rayons ultraviolets (UV) et de la lumière visible nocifs. Ceci est également lié à la tolérance aux basses températures et à la dessiccation, caractéristiques typiques des environnements glaciaires.
2024-06-24 10:42:50
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