De nombreuses familles licencient leurs employées domestiques après que le coût de leur embauche ait grimpé en flèche

2024-09-23 10:26:30

lundi 23 septembre 2024, 00:42

Justement lorsqu’ils sont mieux payés et mieux protégés, ils sont de moins en moins nombreux. Le groupe des travailleurs domestiques connaît ses horaires les plus bas et est en chute libre depuis des années. Les familles espagnoles se passent de ce service qui, pour la grande majorité, devient un luxe qu’elles ne peuvent pas se permettre, même si c’est probablement le moment où il est le plus nécessaire dans une société de plus en plus vieillissante dans laquelle les femmes entrent sur le marché du travail et. je travaille déjà des journées entières. L’Espagne, également dans ce domaine, s’européanise.

Rien qu’en août dernier, 3 360 travailleuses domestiques ont démissionné, 4 463 autres en juillet, près de 2 350 en juin… Le filet est constant. Plus de 13 800 personnes ont disparu l’année dernière, 38 000 au cours des cinq dernières années et elles sont 66 000 de moins qu’il y a dix ans. Ainsi, plus de 15 % de l’emploi national a été détruit en quelques années au cours desquelles le marché du travail a également connu un « boom ». Actuellement, il y a un total de 360 ​​077 affiliés comme travailleurs domestiques, ce qui sera également considérablement moins puisqu’il s’agit de relations de travail et que dans ce groupe, le plus courant est d’avoir plusieurs emplois à temps partiel. Au moment de leur apogée, en 2015, ils dépassaient largement les 430 000.

Le coût d’avoir un travailleur domestique a grimpé en flèche ces dernières années en raison de la forte augmentation du salaire minimum et de la hausse des cotisations, qui a également été plus prononcée dans ce groupe, qui cotise déjà pratiquement en fonction de son revenu réel et qui depuis octobre 2022, il a droit au chômage et à une indemnisation en cas d’insolvabilité. Mais ces améliorations de leurs conditions économiques et de travail ont eu un impact considérable sur les poches des ménages.

Embaucher une employée de maison à temps plein (huit heures par jour) coûte à une famille plus de 1 600 euros par mois, soit près de 19 500 euros par an (un montant qui est réduit proportionnellement aux heures travaillées dans les contrats à temps partiel). La majorité de ce montant est le salaire du travailleur (des femmes car elles représentent plus de 95% du groupe), qui gagne au moins le SMIC : 1 134 euros par mois, 1 323 s’il est payé en 12 paies. Cela représente 464 euros de plus par mois qu’en 2018, année au cours de laquelle – avec l’arrivée de Pedro Sánchez à La Moncloa – a commencé la surenchère du SMI, qui s’est réévalué de 54% depuis lors.

Près de 300 euros de cotisations

Mais les cotisations de Sécurité sociale représentent un autre pic et ont elles aussi fortement augmenté ces dernières années, en lien avec celles des autres salariés. Ils représentent déjà une dépense pour les familles de près de 300 euros par mois (bonus de réduction), qui doivent désormais également payer des cotisations aux allocations de chômage et au Fogasa, en plus de la nouvelle taxe pour financer les retraites du « baby-boom » (MEI). La cotisation payée par les travailleurs domestiques a également augmenté au point de doubler : des 40 euros qu’ils payaient en 2018 aux 84 euros actuels.

Le Gouvernement réduit en général les cotisations pour prévoyance commune de 20% (45% s’il s’agit de familles nombreuses) et celles liées au chômage et au Fogasa bénéficient d’une réduction de 80%. Mais pour les syndicats et les employeurs du secteur, cela ne suffit pas. Les partenaires sociaux exigent que le gouvernement augmente les primes et que des déductions fiscales soient mises en place pour soulager les familles et encourager l’emploi.

“Tout comme il y a un bonus dans la cotisation, il faudrait envisager une certaine réduction de l’impôt sur le revenu des personnes physiques liée à la rémunération versée pour permettre l’emploi au secret”, défend Carlos Bravo, secrétaire confédéral des politiques publiques et de la protection sociale de CCOO, qui a également demande instamment de renforcer le travail d’inspection et de lancer davantage de campagnes de sensibilisation afin que les familles régularisent les dizaines de milliers de travailleurs domestiques – une centaine, estime Bravo – qui sont dans le noir. En fait, avec les données de l’INE, il y en a plus de 414 000.

De même, l’Association patronale du secteur des services personnels et domestiques (AESPD) réclame une aide aux ménages pour que “tous ces progrès en matière de plein droit des employés de maison, dans un secteur où l’économie souterraine est si évidente, ne tombent pas”. oreilles sourdes. » Plus précisément, ils demandent une loi similaire à celle de la France, qui permette une déduction fiscale de 50 % des dépenses liées aux services personnels à l’impôt sur le revenu des personnes physiques et offre également aux entreprises des déductions à l’impôt sur les sociétés.

Visites médicales et formations, vos nouveaux droits

Les travailleurs domestiques ont obtenu de nouveaux droits ce mois-ci. Si à partir de 2022 ils ont déjà accès aux allocations de chômage et que pour être licenciés l’employeur doit en justifier le motif (bien qu’avec une indemnisation inférieure d’un maximum de six mensualités), à partir de ce même mois le Gouvernement a approuvé des améliorations : ils pourront se soumettre gratuitement à un contrôle médical au moins une fois tous les trois ans et accéder à des formations en prévention des risques professionnels pendant les heures de travail. Par ailleurs, les familles ont l’obligation de mettre à leur disposition un équipement de travail adapté et de soumettre leur logement à une évaluation des risques professionnels.



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