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De nouveaux traitements anti-fibrosants en développement pour la maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique

De nouveaux traitements anti-fibrosants en développement pour la maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique

La France – qui est en train de devenir la première cause mondiale de maladie chronique du foie, la stéatohépatite non alcoolique (NASH) – que l’on appelle désormais maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique [ou MASH pour metabolic-associated steatohepatitis] pour être moins stigmatisant – ne dispose pourtant pas à l’heure actuelle de traitement dédié. Si sa prévention repose aujourd’hui sur des règles hygièno-diététiques, la donne est en train de changer avec l’arrivée de nouveaux traitements spécifiques, anti-inflammatoires et anti-fibrosants, comme le resmétirom. Le Professeur Laurent Serfaty, chef de l’unité Foie Métabolique du Nouvel Hôpital civil à Strasbourg, a affirmé lors du 9e congrès Réunion NASH à Paris 2023 que “Ce sera probablement la première nouvelle molécule pour le traitement de la NASH à avoir une autorisation de mise sur le marché, sans doute courant 2024”. Parmi les autres pistes explorées pour les effets directs ou indirects sur le foie figurent les analogues des FGF21, ceux du GLP-1 et les triples agonistes des récepteurs (GIP/GLP-1/Glucagon).

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Le resmétirom, un agoniste sélectif des récepteurs bêta des hormones thyroïdiennes, est la molécule la plus attendue dans le traitement de la NASH. Son mécanisme d’action très sélectif a montré des résultats prometteurs dans un essai de phase 2, et une étude clinique de phase 3 a confirmé son efficacité.

D’autres classes de candidats-médicaments susceptibles d’avoir un effet thérapeutique dans la NASH incluent les analogues des FGF21, dont la pégylation permet d’augmenter leur demi-vie. Trois molécules de cette classe thérapeutique ont été développées et testées dans la NASH : la pegbelfermine qui a eu des résultats négatifs dans des études de phase 2B, tandis que la pegozafermine et l’efruxifermine ont obtenu des résultats positifs et entrent en phase 3.

Les résultats prometteurs de ces molécules offrent de l’espoir pour le traitement de la NASH, et le resmétirom est attendu avec impatience sur le marché, probablement courant 2024, avec des effets indésirables acceptables et peu d’effets sévères.
#resmétirom #autres #pistes #thérapeutiques #prometteuses
2023-11-29 11:53:21

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