De nouvelles recherches révèlent que les surfaces en bois pourraient réduire la transmission du COVID-19

2024-08-31 14:02:17

Le bois possède des propriétés antivirales naturelles qui peuvent réduire la durée de vie des virus sur les surfaces. Des types comme le pin et l’épicéa montrent une efficacité significative en moins d’une heure, ce qui suggère que le bois est un matériau viable pour les applications antivirales naturelles.

Des recherches démontrent que le bois possède des propriétés antivirales naturelles efficaces contre les virus tels que le coronavirus, ce qui en fait potentiellement une option durable pour réduire la transmission de surface.

Les virus, comme le coronavirus responsable de

COVID 19
Identifiée pour la première fois en 2019 à Wuhan, en Chine, la COVID-19, ou maladie à coronavirus 2019 (initialement appelée « nouveau coronavirus 2019 » ou 2019-nCoV), est une maladie infectieuse causée par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2). Elle s’est propagée à l’échelle mondiale, entraînant la pandémie de coronavirus de 2019-22.

” données-gt-translate-attributes = “[{“attribute”:”data-cmtooltip”, “format”:”html”}]” tabindex=”0″ role=”link”>COVID-19peut se transmettre d’une personne à une autre par contact avec des surfaces contaminées. Cependant, certaines surfaces pourraient-elles réduire naturellement ce risque sans avoir recours à des désinfectants ménagers ? Selon une étude publiée dans ACS Matériaux appliqués et interfacesLe bois possède des propriétés antivirales inhérentes qui peuvent réduire la durée d’activité des virus à sa surface. De plus, certains types de bois sont plus efficaces que d’autres pour réduire l’infectiosité virale.

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Les virus enveloppés, comme le coronavirus, peuvent survivre jusqu’à cinq jours sur les surfaces ; les virus non enveloppés, notamment les entérovirus liés au rhume, peuvent survivre pendant des semaines, dans certains cas même si les surfaces sont désinfectées. Des études antérieures ont montré que le bois possède des propriétés antibactériennes et antifongiques, ce qui en fait un matériau idéal pour les planches à découper. Cependant, la capacité du bois à inactiver les virus reste à explorer, ce que Varpu Marjomäki et ses collègues ont entrepris d’étudier.

Les surfaces en bois pourraient avoir des propriétés antivirales naturellesLes chercheurs ont étudié la durée de conservation des virus sur différentes espèces de bois et ont découvert que certains d’entre eux sont des candidats prometteurs pour des matériaux antiviraux naturels et durables. Crédit : Adapté de ACS Applied Materials & Interfaces 2024, DOI : 10.1021/acsami.4c02156

Méthodologie de recherche

Les chercheurs ont étudié la durée pendant laquelle les virus enveloppés et non enveloppés restaient infectieux à la surface de six types de bois : le pin sylvestre, le bouleau argenté, l’aulne gris, l’eucalyptus, le chêne pédonculé et l’épicéa de Norvège. Pour déterminer l’activité virale, ils ont rincé la surface d’un échantillon de bois avec une solution liquide à différents moments, puis ont placé cette solution dans une boîte de Petri contenant des cellules en culture. Après avoir incubé les cellules avec la solution, ils ont mesuré le nombre (le cas échéant) de cellules infectées par le virus.

virus
Un virus est un agent infectieux microscopique qui ne peut se répliquer qu’à l’intérieur des cellules vivantes d’un organisme. Les virus peuvent infecter tous les types de formes de vie, des animaux et des plantes aux micro-organismes, y compris les bactéries et les archées. Structurellement, les virus sont constitués de matériel génétique (ADN ou ARN) enfermé dans une enveloppe protéique protectrice appelée capside, et parfois dans une enveloppe lipidique. Ils se distinguent par leur organisation acellulaire simple et leur mode de reproduction, qui consiste à détourner la machinerie de la cellule hôte pour produire de nouvelles particules virales. Ce processus entraîne souvent une maladie dans l’organisme hôte. Les virus sont responsables d’un large éventail de maladies, notamment le rhume, la grippe, le VIH/SIDA et la COVID-19. Malgré leur nature pathogène, les virus jouent également un rôle dans les processus écologiques et évolutifs, influençant le transfert de gènes et la diversité génétique.

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Les résultats de leurs démonstrations avec un coronavirus enveloppé ont montré que le pin, l’épicéa, le bouleau et l’aulne ont besoin d’une heure pour réduire complètement la capacité du virus à infecter les cellules, tandis que l’eucalyptus et le chêne ont besoin de deux heures. Le pin a eu le début d’activité antivirale le plus rapide, commençant après cinq minutes. L’épicéa est arrivé en deuxième position, montrant une forte baisse de l’infectiosité après 10 minutes.

Résultats d’une étude sur l’infectiosité virale

Pour un entérovirus non enveloppé, les chercheurs ont constaté que l’incubation sur des surfaces de chêne et d’épinette entraînait une perte d’infectiosité en une heure environ, le chêne ayant un temps d’apparition de 7,5 minutes et l’épinette après 60 minutes. Le pin, le bouleau et l’eucalyptus ont réduit l’infectiosité du virus après quatre heures, et l’aulne n’a montré aucun effet antiviral.

Sur la base des données de leur étude, les chercheurs ont conclu que la composition chimique de la surface du bois est principalement responsable de sa fonctionnalité antivirale. Bien que la détermination des mécanismes chimiques exacts responsables de l’inactivation virale nécessite des études plus approfondies, ils affirment que ces résultats indiquent que le bois est un candidat potentiel prometteur pour des matériaux antiviraux naturels et durables.

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Référence : « Inactivation dépendante des espèces d’arbres des coronavirus et des entérovirus sur les surfaces en bois massif » par Sailee Shroff, Anni Perämäki, Antti Väisänen, Pertti Pasanen, Krista Grönlund, Ville H. Nissinen, Janne Jänis, Antti Haapala et Varpu Marjomäki, 28 mai 2024 , ACS Matériaux appliqués et interfaces.
DOI : 10.1021/acsami.4c02156

Les auteurs remercient le Conseil de recherche de Finlande et la Fondation Jane et Aatos Erkko pour leur financement.



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