De nouvelles stratégies pour un traitement efficace

De nouvelles stratégies pour un traitement efficace

Cellules de moelle osseuse d’un patient atteint de myélome multiple. Les globules rouges sont des monocytes sains, le vert et le jaune sont des plasmocytes. Crédit : Berend Snijder Lab / ETH Zurich

Le myélome multiple est un type rare de cancer du sang qui survient en raison de la prolifération excessive de

plasma
Le plasma est l’un des quatre états fondamentaux de la matière, avec le solide, le liquide et le gaz. C’est un gaz ionisé composé d’ions positifs et d’électrons libres. Il a été décrit pour la première fois par le chimiste Irving Langmuir dans les années 1920.

” data-gt-translate-attributes=”[{“attribute=””>plasma[{“attribute=””>plasma cellules. Les plasmocytes, un type spécifique de globules blancs, jouent un rôle crucial dans le système immunitaire en générant des anticorps cruciaux dans la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques.

Bien qu’il existe un nombre croissant de médicaments et de traitements approuvés, y compris l’immunothérapie, le myélome multiple reste incurable. L’espérance de vie moyenne des patients après le diagnostic n’est que de cinq ans.

L’un des principaux défis est la tendance du cancer à réapparaître même après le traitement. En effet, le traitement rend les cellules cancéreuses plus résistantes aux médicaments utilisés, jusqu’à ce qu’après plusieurs cycles de traitement, il ne reste plus aucune option efficace.

Pour résoudre ce problème, les chercheurs de l’ETH Zurich ont adapté leur plateforme de dépistage pour trouver des moyens de résoudre ce problème et offrir ainsi un nouvel espoir pour des résultats de traitement plus efficaces.

Biopsies au microscope

Les chercheurs utilisent une méthode de criblage à haut débit appelée pharmacoscopie, mise au point par le professeur Berend Snijder, pour tester l’efficacité de divers traitements sur les cellules cancéreuses du patient.

Cette méthode de pointe permet de tester simultanément plusieurs centaines de combinaisons de traitements différentes à l’extérieur du corps. En analysant les réactions des cellules à chaque traitement, ils peuvent déterminer quelle méthode est la plus prometteuse pour chaque patient.

Pour ce faire, les cellules des biopsies sont placées dans des plaques spéciales avec 384 petits puits, chacun contenant une combinaison différente de substances de traitement potentielles. Après 24 heures, les cellules sont colorées à l’aide de différents anticorps et leurs réactions sont évaluées à l’aide d’images générées par microscopie automatisée. Un algorithme d’apprentissage en profondeur est ensuite utilisé pour identifier et classer les types de cellules. Le processus est largement automatisé, ce qui permet une analyse efficace et précise des résultats.

138 biopsies testées individuellement

Les chercheurs ont utilisé la pharmacoscopie pour examiner de près 138 biopsies de moelle osseuse de 89 patients atteints de myélome à différents stades de myélome multiple, y compris nouvellement diagnostiqués et non traités, ainsi que des patients ayant subi plusieurs cycles de traitement.

L’objectif était d’observer le comportement des cellules cancéreuses en réponse à divers médicaments et combinaisons de médicaments approuvés dans chaque biopsie. Sur la base de l’apparence des cellules, les chercheurs ont pu déterminer la meilleure option de traitement pour chaque patient.

Bien que le laboratoire Snijder ait déjà utilisé la pharmacoscopie dans des études similaires sur d’autres types de cancer du sang, tels que les lymphomes et les leucémies, la plateforme a dû être adaptée pour cette étude sur le myélome.

L’espoir de traitements plus efficaces

Les travaux révolutionnaires des chercheurs de l’EPF et de l’hôpital universitaire de Zurich permettent d’espérer des traitements plus efficaces contre le myélome multiple. En utilisant la pharmacoscopie pour tester des centaines de traitements, les chercheurs ont pu identifier de nouvelles options de traitement plus efficaces pour chaque patient.

Cette nouvelle approche de médecine personnalisée est transférable à la clinique et peut ainsi aider les médecins à trouver la meilleure option pour leurs patients à un stade précoce. “Tout d’abord, cependant, nous devrons valider davantage la méthode dans des essais cliniques”, déclare Snijder.

Désormais, le laboratoire Snijder souhaite développer davantage la plateforme pour étendre son utilisation aux tumeurs solides. Contrairement aux cancers du sang, les tumeurs solides doivent d’abord être dissociées dans une certaine mesure avant de pouvoir être testées au format plaque 384 puits. Ils adaptent actuellement la plateforme de dépistage des tumeurs cérébrales, entre autres.

Référence : « L’hétérogénéité de la réponse médicamenteuse ex vivo révèle des stratégies thérapeutiques personnalisées pour les patients atteints de myélome multiple » par Klara Kropivsek, Paul Kachel, Sandra Goetze, Rebekka Wegmann, Yasmin Festl, Yannik Severin, Benjamin D. Hale, Julien Mena, Audrey van Drogen, Nadja Dietliker, Joëlle Tchinda, Bernd Wollscheid, Markus G. Manz et Berend Snijder, 20 avril 2023, Cancer de la nature.
DOI : 10.1038/s43018-023-00544-9

L’étude a été financée par le Conseil européen de la recherche H2020.

2023-05-07 12:30:01
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