De nouvelles technologies testées avec succès pour récupérer les matières premières critiques des batteries de véhicules électriques | Actualités environnementales

De nouvelles technologies testées avec succès pour récupérer les matières premières critiques des batteries de véhicules électriques |  Actualités environnementales

2024-01-02 12:03:22

Un projet de R&D&i lancé par un consortium de 17 partenaires de sept pays et financé à hauteur de près de 10 millions d’euros par la Commission européenne, a permis de tester avec succès différents technologies de valorisation des matières premières critiques contenues dans le batteries de véhicules électriques. Par ailleurs, ce projet, appelé BATRAW, a conçu un modèle de passeport numériqueune exigence que doivent respecter les batteries des véhicules électriques commercialisés à partir de 2026 dans l’Union européenne, pour garantir sa traçabilité de la production au recyclage.

Carte des partenaires du projet BATRAW

Concrètement, au cours de ses 19 premiers mois de développement, BATRAW a démontré l’efficacité d’une technologie qui permet de désactiver ces batteries, y compris celles endommagées, quel que soit leur état de charge. La nouveauté de cette méthode, fruit d’une collaboration entre le Commissariat aux énergies alternatives et à l’énergie atomique (CEA) et la société française Orano, est son application aux batteries endommagées par une décharge électrique classique, difficilement applicable à ces dernières. De même, le projet a testé avec succès divers procédés pour améliorer la séparation des matériaux contenus dans la masse dite noire (une substance composée de métaux non ferreux résultant du broyage des batteries) et récupérer des métaux tels que le graphite, l’aluminium et cuivre, avec une sélectivité de 90 à 98%.

En ce sens, il convient de souligner, également fruit de la collaboration entre le CEA et Orano, la combinaison de procédés physiques et chimiques pour séparer efficacement le graphite de la matière active contenue dans la masse noire. A cela s’ajoute l’expérimentation d’une nouvelle méthode de lixiviation (extraction d’une substance à partir d’un matériau solide, après avoir été en contact avec un liquide) de cette masse noire qui permettrait de réduire significativement les coûts liés aux phases de séparation postérieures à ce traitement. scène. De son côté, l’organisme de recherche allemand Fraunhofer a réussi à produire jusqu’à 80 kilos de masse noire d’une pureté d’environ 95%, à partir du broyage de piles domestiques, également objet d’étude dans ce projet.

Avancées en matière de traçabilité et de réutilisation des batteries

D’une durée de quatre ans, BATRAW se concentre également sur la recherche visant à optimiser la traçabilité et la réutilisation des batteries des véhicules électriques, conformément aux obligations du nouveau règlement communautaire sur les batteries et leurs déchets, en vigueur depuis août dernier. Ainsi, en termes de traçabilité, le passeport numérique développé dans le cadre du projet consiste en un code QR qui fournit, de manière visuelle et accessible, des informations techniques sur la batterie, à la fois des données statiques telles que le modèle et le fabricant, ainsi que aussi dynamique, y compris son utilisation tout au long de son cycle de vie, y compris la réparation, l’entretien ou le recyclage. Stockée sur la blockchain du partenaire Minespider, la conception du passeport numérique de cette entreprise allemande cherche à s’adapter à la grande variété de modèles de batteries disponibles sur le marché.

De même, il convient de souligner la conception par la société espagnole BeePlanet d’un premier prototype de batterie fabriqué à partir de cellules et de modules réutilisés et qui répond aux caractéristiques techniques de qualité et de sécurité requises pour la réutilisation des batteries au lithium. De son côté, l’équipe de coordination du projet dirigée par le Centre Technologique Leitat précise que «Nous sommes très satisfaits des avancées extraordinaires en matière d’innovation que nous avons obtenues au cours des 19 premiers mois de vie du projet. Le succès des premiers tests de récupération des matières premières critiques des batteries de véhicules électriques, ajouté à l’efficacité prouvée d’une technologie permettant de désactiver ces batteries, sont des avancées emblématiques pour le secteur. Ces résultats – ajoute-t-il – nous permettent d’être très optimistes quant à notre contribution finale à l’exploitation minière circulaire requise par les énergies propres du 21ème siècle et parmi lesquelles la mobilité durable joue un rôle crucial.l”.

Le consortium partenaire du projet BATRAW est dirigé par Leitat (Espagne) et comprend également BeePlanet Factory (Espagne), le Centre d’études politiques européennes (Belgique), le Centre d’expérimentation et de sécurité routière MAPFRE (CESVIMAP) (Espagne), Comanai (Espagne), Commissariat al energie atomique et aux énergies alternatives (CEA) (France), Fraunhofer Gesellschaft zur Förderung der angewandten Forschung eV (Allemagne), Ford Otomotiv Sanayi (Turquie), Indumetal Recycling (Espagne), Isle Utilities (Royaume-Uni), Minespider (Allemagne), MTB Manufacturing (France), Orano (France), POSCO Holdings (Corée du Sud), Recyclia (Espagne), Renault (France) et Torrecid (Espagne).

Contact presse : Raquel López



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