Depuis le 1er mars 2019, les entreprises peuvent proposer comme alternative aux salariés ayant droit à une voiture salariale un budget mobilité. Un tel budget mobilité (indexé depuis janvier) varie entre 3 055 et 16 293 euros par an. Les employés peuvent utiliser ce budget pour un ou une combinaison de trois piliers d’avantages sociaux.
« Un salarié peut choisir une voiture respectueuse de l’environnement, c’est le premier pilier », précise Audrey Stampaert de la plateforme RH Mbrella. « Un deuxième pilier concerne la mobilité partagée (voitures et vélos partagés), un vélo (de location), un abonnement aux transports publics ou les frais de logement, c’est-à-dire pour rembourser le loyer ou le prêt hypothécaire. Si les frais de logement sont choisis, le salarié doit résider dans un rayon de dix kilomètres du travail ou travailler à domicile au moins la moitié du temps. Ce montant n’est pas imposé. Cela s’applique au troisième pilier : l’argent. L’employé doit payer une cotisation salariale spéciale de 38,07 pour cent.
Contrats de location
Mbrella a calculé qu’en 2023, 77 % des salariés ont utilisé leur budget mobilité pour financer leurs frais de logement. «Nous constatons une augmentation spectaculaire du nombre de salariés qui utilisent leur budget mobilité pour louer un logement ou emprunter», constate Audrey Stampaert. «En 2021, cela concernait 45 pour cent des salariés, en 2022, c’était 52 pour cent. Après les frais de logement, la majeure partie de l’argent est dépensée pour les vélos, tant pour l’achat de vélos et les abonnements comme Vélo que pour le partage de vélos.
Cette augmentation spectaculaire n’est pas inattendue. « L’inconnu n’est pas aimé, dit Audrey Stampaert. « Peu de salariés ont pris conscience des possibilités du budget mobilité ces dernières années et la plupart pensent encore qu’une voiture de société est le choix le plus économique. Nous voyons que cela est en train de changer.
L’augmentation est également due aux contrats de location de véhicules salariés, qui durent généralement quatre ans. « De nombreux collaborateurs ont dû attendre la fin de leur contrat de location pour accéder au système », explique Veerle Michiels de SD Worx. « Les chiffres exacts ne sont pas encore disponibles, mais sur la base des chiffres provisoires, on voit le nombre de salariés optant pour un budget mobilité doubler en un an : de 1 sur 500 en 2022 à 1 sur 250 en 2023. »
Milieu
Zoë Declercq (29 ans) habite au centre d’Anvers, non loin de son employeur Pau, une agence de conseil qui fournit des produits numériques. Lors de son embauche, elle a immédiatement opté pour le budget mobilité.
« Un choix très conscient », dit-elle. « Mon ami a une voiture de société et comme nous vivons au centre-ville, nous n’avons certainement pas besoin de deux voitures. J’utilise la totalité de mon budget pour rembourser notre prêt hypothécaire, ce qui est un avantage appréciable. Pour moi personnellement, mais c’est aussi une meilleure solution pour la mobilité en général et pour l’environnement. La manière dont vous remplissez votre budget mobilité en tant que salarié dépend bien sûr de vos besoins personnels, mais le résultat est toujours moins de voitures sur la route. C’est juste dommage que peu d’entreprises proposent encore ce concept. Je voudrais encourager les chefs d’entreprise à monter dans ce train.
Mais qu’est-ce que le loyer et les prêts ont à voir avec la mobilité, pensez-vous ? «Le gouvernement récompense les personnes qui travaillent à domicile et évitent les déplacements domicile-travail», déclare Veerle Michiels de SD Worx. « L’accent est fortement mis sur ce sujet, en le promouvant et, par exemple, en proposant depuis cette année aux employeurs des formules pour calculer le montant du budget de mobilité. Au vu du nombre de questions, nous constatons que le budget mobilité est une priorité parmi les employeurs.»
2024-02-02 19:49:32
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