2023-10-19 21:00:00
Dans un monde caractérisé par la complexité et la surabondance d’informations, la recherche d’explications claires, simples et concises devient une tâche des plus essentielles. C’est une pensée qui n’est pas récente, mais qui a commencé au 14ème siècle par les mains d’un moine appelé Guillaume d’Ockhamqui a déclaré que, face à divers arguments sur un pied d’égalité, L’explication la plus simple est généralement la plus probable..
Cette idée est actuellement connue sous le nom de rasoir d’Ockham et constitue un outil philosophique doté d’un pouvoir transformateur dans la manière dont est abordée la compréhension de sa propre réalité. C’est un principe qui enseigne que, souvent, la vérité se trouve dans la simplicité et que, pour comprendre la réalité, il convient parfois de la simplifier d’abord.
QUI EST GUILLAUME D’OCKHAM ?
L’individu derrière cette curieuse pensée était Guillaume d’Ockham, frère franciscain né en 1287 à Ockham, petite ville du comté de Surrey, en Angleterre. Au cours de sa vie, Guillermo s’est distingué comme un penseur révolutionnaire de l’Europe médiévale, remettant continuellement en question la philosophie de l’époque. Dans sa jeunesse, il entra dans l’Ordre Franciscain et accéda au L’université d’Oxford étudier la théologie. Cependant, son inimitié envers certaines autorités religieuses freina ses progrès, l’empêchant d’obtenir son diplôme dans ce domaine.
Le frère a néanmoins pu poursuivre sa formation par lui-même, en acquérant des connaissances tout en entrant en contact avec diverses institutions : il s’est même rendu en France pour rencontrer le Pape lui-même. L’idéologie qu’il a développée au cours de toutes ces années et sa vision de la réalité ont fait de lui un philosophe-théologien très logique. Et, comme il l’indique dans ses écrits, pour Guillaume d’Ockham, l’étude de la logique était quelque chose indispensable comprendre la manière dont les autres sciences sont nées et se sont développées.
Les druides, les mystérieux philosophes des Gaules
Cependant, sa plus grande contribution au domaine de la métaphysique fut sans aucun doute le développement de l’idée connue plus tard sous le nom de «Le rasoir d’Ockham», dans lequel il affirmait qu’au lieu de recourir à des explications complexes et à des hypothèses inutiles pour expliquer un phénomène, il serait pratique choisissez le raisonnement le plus simple et le plus élégant. Ce n’est que deux siècles plus tard que cette pensée reçut le titre de « Rasoir », en référence à la manière dont Okcham rasait la barbe de Platon avec. Autrement dit, c’est un jeu de mots mettre en comparaison la philosophie simple d’Ockham et les pensées chargées d’entités de Platon.
Portrait de Guillaume d’Ockham.
LE RASOIR D’OCKHAM
Pour énoncer cette célèbre idée, Ockham a utilisé l’expression latine La pluralité ne se met pas sans nécessitéc’est-à-dire, “la pluralité ne doit pas être formulée sans nécessité». Avec lui, le philosophe et théologien a exprimé que, lorsqu’un individu est confronté à de multiples explications pour le même phénomène ou problème, l’explication la plus simple, c’est-à-dire celle qui implique le plus petit nombre d’hypothèses ou d’entités supplémentaires, sera généralement la plus probable. . Il convient de noter que le rasoir d’Ockham ne prétend pas que le plus simple sera toujours correctmais cela nous pousse à commencer par là la recherche d’explications et à n’envisager des raisonnements plus complexes que lorsque cela est strictement nécessaire.
Un exemple classique de cette philosophie est l’apparition de lumières colorées dans le ciel. Supposons donc que vous remarquiez soudainement une série de lumières dans le ciel nocturne qui clignotent selon des motifs apparemment aléatoires, affichant différentes teintes. Lequel l’explication la plus simple? Vous pouvez envisager plusieurs options, comme des vaisseaux spatiaux extraterrestres, un phénomène atmosphérique inconnu ou simplement un feu d’artifice. Ockham’s Razor vous conseille alors de considérer l’explication la plus simple, c’est-à-dire celle du feu d’artifice, puisque ce serait celle qui ne nécessiterait pas l’introduction d’autres concepts plus complexes ou inconnus.
LE PRINCIPE DE PARCIMONIE
Dans la pratique scientifique, le rasoir d’Ockham a laissé une marque profonde, car l’accent mis sur la simplicité et l’économie conceptuelle contribuent à obtenir conclusions rapides et logiques efficacement. À tel point que dans les cas où cette réflexion est appliquée à la recherche scientifique, elle a pris sa propre vie et est connue sous le nom de principe de parcimonie.
L’exemple le plus clair de cette approche dans le domaine de la biologie se trouve dans théorie de l’évolution Darwin, qui repose sur la sélection naturelle comme principal mécanisme de changement d’espèces. Selon le principe de parcimonie, la théorie du dessein intelligent, qui postulerait l’existence d’un créateur divin, nécessiterait l’émergence d’un plus grand nombre d’entités et d’hypothèses beaucoup plus complexes et donc beaucoup moins probables.
Darwin, le père de la théorie de l’évolution
En physique, cela peut également s’appliquer à la loi de la gravitation universelle postulée par Isaac Newton. Ainsi, ce principe expliquerait comment les objets ronds s’attirent en fonction de leurs masses et de la distance qui les sépare sans nécessiter aucun autre type d’intervention. En revanche, la théorie de la Terre plate nécessiterait un nombre important de nouvelles hypothèses expliquant une attraction non logique, ce qui irait à l’encontre du principe de parcimonie, ce qui en ferait une option beaucoup moins probable. Dans ce cas, la théorie d’une Terre ronde est confirmée par les voyages spatiaux et les observations scientifiques.
#quoi #sagitil #comment #estil #appliqué #science
1697741116