La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) souhaite que les 52 millions d’airbags fabriqués par ARC Automotive soient réinspectés car ils sont soupçonnés d’avoir des gonfleurs défectueux.
Une étude d’une telle envergure serait l’une des plus importantes de l’histoire, a rapporté le Wall Street Journal (WSJ), citant des sources bien informées.
Les gonfleurs explosent avec trop de force lorsque la voiture s’écrase, provoquant le projection de pièces métalliques qui peuvent heurter le visage et le cou de l’occupant. Au moins deux personnes sont déjà mortes et plusieurs autres ont été blessées dans des accidents similaires. La plupart de ces airbags se trouvent dans les voitures GM.
La NHTSA n’a pas encore dévoilé le nombre de véhicules que le rappel affecterait au total, ni quels modèles. Le nombre de véhicules GM équipés de ces gonfleurs pourrait être plus élevé, en fonction des progrès des autorités réglementaires.
La NHTSA a envoyé une lettre à l’ARC en avril demandant le rappel des gonfleurs, selon la lettre. L’ARC a rejeté la demande.
L’agence a donc dû prendre la mesure inhabituelle de fixer une audience, ce qui est nécessaire si elle veut officiellement ordonner le rappel. Une audience prévue aujourd’hui donne à l’ARC et aux constructeurs automobiles concernés l’occasion de commenter les conclusions initiales de la NHTSA.
ARC affirme que des tests opérationnels approfondis n’ont révélé aucun défaut. Les ruptures d’airbags signalées sont rares et peu nombreuses.
Outre GM, l’inspection des airbags toucherait 11 autres constructeurs automobiles. Parmi eux figurent Ford Motor, Volkswagen, Toyota Motor et Hyundai Motor.
Les gonfleurs potentiellement défectueux ont été fabriqués à partir de 2000 pendant 18 ans. Le problème, selon la NHTSA, est un évent bloqué. Cela peut provoquer une pression excessive et une explosion lorsque l’airbag se déploie lors d’un accident.
L’agence a commencé à enquêter sur les gonfleurs il y a plus de huit ans après qu’une personne ait été blessée et une autre tuée par des morceaux de métal projetés dans l’habitacle lors de l’explosion d’un airbag.
Le cas est similaire aux problèmes rencontrés avec les airbags fabriqués par la société japonaise Takata au cours de la dernière décennie. Environ 42 millions de voitures ont été rappelées pour inspection à l’époque.
2023-10-05 21:11:00
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