Débat sur la santé mentale en temps de pandémie – La santé mentale en temps difficiles

Débat sur la santé mentale en temps de pandémie – La santé mentale en temps difficiles
29 novembre 202029 novembre 2020

Dans le débat actuel sur la santé mentale, on considère comment la pandémie de Covid 19 affecte notre société, en particulier les personnes vulnérables et fragilisées par l’exclusion, la précarité, la violence ou la stigmatisation. Toutes ces situations sont des facteurs de risque qui augmentent les chances de souffrir de troubles dans le domaine de la santé mentale. Mais aussi dans le débat, il faut tenir compte du fait qu’un facteur de risque n’est pas la même chose qu’une cause. Parce que la résilience des personnes, le réseau de soutien social dont elles disposent (famille, amis, communauté…), l’efficacité des systèmes de soutien (comme le système de santé lui-même) et la capacité des personnes à s’adapter activement, à s’organiser pour changer des situations injustes ou inappropriées.

Les meilleurs modèles d’intervention sont débattus, compte tenu de l’importance des modèles biopsychosociaux, face à la tendance dominante aux modèles bio-bio-bio qui médicalisent et psychiatrisent non seulement les situations de stress et de deuil qui existent dans la vie, mais aussi ce que les camarades britanniques appellent “la médicalisation de la misère”.

Il tient compte de l’état dans lequel se trouvent nos services de santé après des années de compressions, ainsi que du fait que l’intervention en santé mentale va bien au-delà du traitement et doit tenir compte de la promotion de la santé, de la prévention auprès des groupes à risque, du dépistage et de l’intervention précoces, de la réadaptation, de la réinsertion et de la évitement des rechutes.

Tout cela dans un cadre de respect de la diversité psychologique, sexuelle, culturelle, en définitive de la psychodiversité, en ne confondant pas la différence avec la maladie et en écoutant toutes les voix, pas seulement celles des experts.

Les sujets de débat pertinents sont également la formation des professionnels dans le domaine de la santé mentale, en particulier dans une perspective de genre, la prévention du suicide, le deuil dans des situations extrêmes chez les immigrants ou l’influence du modèle social sur la santé mentale, mettant le modèle basé sur l’interdépendance et l’auto-organisation, au narcissisme et à l’individualisme consumériste.

Ceci est un bref résumé des questions soulevées dans le débat qui aura lieu sur Público Televisión le mardi 1er décembre de 18h à 19h, animé par Virginia Pérez Alonso, directrice de Público, et qui est la fin d’un long et fructueux débat précédent de nombreux professionnels depuis des mois dans le Forum Public. On vous attend!

Psychiatre Joseba Acotegui

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