Dans le débat de cet après-midi qui a opposé Paulo Raimundo, secrétaire général du PCP, et Inês Sousa Real, leader du PAN, face à face sur RTP3, la question de la santé a été abordée, à savoir si le recours au secteur privé peut être ou non une solution viable pour répondre aux besoins du pays.
À ce sujet, Sousa Real a estimé que “personne ne devrait être sur une liste d’attente en raison de préjugés idéologiques”, donc “s’il n’y a pas d’option à court terme, [o recurso ao privado] peut être une alternative, mais ceci n’est pas la solution pour le Service National de Santé”.
Pour Raimundo, « la réalité actuelle est que la moitié du budget du Service National de Santé est transférée au secteur privé », en plus du fait que le recours aux Partenariats Public-Privé (PPP) « est déjà en cours aujourd’hui ». Pour le secrétaire général du PCP, “ce n’est pas une voie” qui “8 milliards [de euros] être transféré de nos poches à tous au secteur privé”.
Avez-vous raison sur ce point ?
Selon Rapport sur le budget de l’État pour 2024à travers l’acquisition de biens et de services (achats auprès du secteur), pour les particuliers il est destiné 51,1% de la dépense totale inscrit au Programme Budgétaire de la Santé qui se traduit par 8 029,5 millions d’euros.
La valeur globale de cette catégorie comprend “acheter des médicamentsmoyens complémentaires de diagnostic et de thérapie et partenariats public-privé”.
Le Programme budgétaire de la santé établit « une allocation totale de dépenses consolidées de 15 709,4 millions d’eurossoit 5,3% de plus que l’exécution estimée jusqu’à fin 2023, et une charge effective consolidée de 15 658,4 millions d’euros”.
____________________________
Évaluation polygraphique :
