Ce lundi, quatre débatteurs sont réunis autour de la table de l’émission “Il faut qu’on parle” : Steve Griess, avocat, Sabrina Bellens, artiste, Bruno Coppens, humoriste et Alexis Carantonis, rédacteur en chef de la DH.
L’émission commence par la nomination de Rachida Dati en tant que ministre de la culture dans le gouvernement Attal et les réactions qu’elle a suscitées. Certains pensent que la nouvelle ministre n’a pas les compétences requises dans ce domaine, tandis que d’autres estiment qu’elle apportera du changement au sein du gouvernement français. Sabrina Bellens déclare “J’aime Rachida Dati” et estime que “c’est une femme de poigne, qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui dit souvent tout haut ce que les autres pensent tout bas.” Elle ajoute “ce n’est peut-être pas son domaine, mais combien de ministres n’étaient pas initialement compétents dans leur ministère ?” Alexis Carantonis reconnaît qu’il y a un “consensus pour lui reconnaître une certaine franchise”, mais affirme que Rachida Dati est une “pirouette” politique. Pour Steve Gries, “Dati s’est fait prendre à son propre jeu. Elle a dit que la Macronie était composée de traîtres. En même temps, quand on a des propos aussi durs, il ne faut pas s’étonner d’avoir un retour de bâton quand on entre dans ce gouvernement”
Le sujet suivant concerne la participation de l’avocat Sven Mary à une émission de téléréalité flamande dans laquelle il vit dans des conditions très difficiles voire extrêmes. Bruno Coppens réagit en rappelant la participation de Georges-Louis Bouchez à une émission similaire en Flandre. Alexis Carantonis pense que “cela n’est pas si problématique. En Flandre, cela fait longtemps que l’on a plus de débats intellectuels sur ‘est-ce leur place ?’. Quand c’est un politique, là, il y a matière à débat.”
Les discussions se tournent ensuite vers la Réunion, actuellement confinée et dévastée par un cyclone. Les débatteurs affirment qu’une telle situation permet de relativiser les conditions climatiques en Belgique, notamment en ce qui concerne les futures chutes de neige.
Enfin, en ce jour de “blue monday”, les débatteurs s’intéressent à l’histoire de cette date particulière. Elle remonte à 2005 avec une campagne publicitaire aux États-Unis. Le troisième lundi de janvier serait le point de convergence de plusieurs éléments négatifs : début de la semaine de travail, le salaire non encore versé, la météo, les dépenses de Noël,… Véronique Zana, psychanalyste, rappelle que cette journée est surtout commerciale. Elle admet cependant que cette période succède à une série de changements, mais que cela est lié à chacun “il suffit que vous soyez amoureux, que vous ayez des projets, vous ne vous rendez compte de rien”.
Pour finir, les débatteurs abordent la question des fast-foods qui semblent mieux survivre aux faillites que les autres restaurants. Vincent Schmidt, chef du service consommation de la DH, explique que “différentes crises ont touché le secteur. Il y a eu la crise Covid, les clients ont découvert un autre type de restauration en se faisant livrer des plats, certains ont gardé ce modèle. La deuxième raison est l’augmentation des coûts et la perte de personnel qui a quitté les restaurants pendant le confinement pour trouver d’autres emplois.” Autour de la table, l’inflation semble être la principale cause de ces faillites successives.