La Copa Libertadores 2024 offrira bien plus que le trophée et l’honneur de couronner la meilleure équipe d’Amérique du Sud.
Avec plus de 225 millions de dollars de prix, la 65e édition du plus haut tournoi de clubs du continent américain, qui débute cette semaine sa phase de groupes, deviendra la plus riche de l’histoire, avec notamment une récompense de 23 millions de dollars au champion.
Avec 16 matchs dans les huit zones révélées par le tirage au sort, la phase de groupes débutera avec un calendrier serré, qui comprend six matchs hebdomadaires jusqu’au 30 mai.
Les 32 équipes engagées dans cette étape recevront 1 million de dollars pour leur participation et 330 000 dollars pour chaque match gagné.
Fluminense, qui a remporté son premier titre en novembre après avoir battu Boca Juniors en finale à Rio de Janeiro, arrive avec l’objectif de commencer à défendre sa couronne et de prolonger la domination des clubs brésiliens.
L’équipe de Rio, qui mène le groupe A avec Cerro Porteño, Alianza Lima et Colo Colo, maintient la base de l’équipe championne, dont fait partie l’Argentin Germán Cano, meilleur buteur de la dernière édition avec 13 buts.
Le Brésil a enregistré les cinq derniers titres Libertadores et aspire à maintenir le règne que Flamengo a commencé en 2019 – et répété en 2022 –, Palmeiras a continué en 2020 et 2021 et Fluminense a ratifié l’année précédente.
Flamengo manquera l’attaquant Gabriel Barbosa, meilleur buteur du tournoi en 2019 et 2021, suspendu pour deux ans pour tentative de fraude lors d’un contrôle antidopage.
Palmeiras, qui a atteint les demi-finales au cours des quatre dernières saisons, comptera sur l’attaquant de 17 ans Endrick, qui a marqué deux buts pour l’équipe brésilienne la semaine dernière lors de matches amicaux contre l’Angleterre et l’Espagne. Endrick partira pour le Real Madrid dès la saison prochaine en Europe.
Sao Paulo et Gremio, trois fois vainqueurs, l’Atlético Mineiro, champion en 2013, et Botafogo se battront également pour étendre la domination brésilienne dans la compétition.
L’Argentine, qui domine l’histoire avec 25 titres, soit deux de plus que les Brésiliens, possède River Plate, quadruple champion et dernière équipe non brésilienne à soulever le trophée, en 2018. River rêve d’atteindre la finale qui se jouera à Buenos Aires le 30 décembre. Novembre.
Une autre équipe quatre étoiles, Estudiantes de La Plata — la dernière remportée en 2009 — complète la représentation argentine, aux côtés de San Lorenzo (vainqueur en 2014), Rosario Central et Talleres de Córdoba.
Boca, vainqueur à six reprises des Libertadores, ne participera pas au tournoi pour la première fois depuis 2017 et devra se contenter de disputer la Copa Sudamericana.
Le football uruguayen sera représenté par Peñarol, quintuple champion Libertadores, et Nacional, l’équipe avec le plus de participations (51) et de matchs joués (419).
Liverpool complète le trio d’équipes uruguayennes avec sa quatrième incursion dans la compétition régionale.
La Liga de Quito, actuelle championne de la Copa Sudamericana, cherchera à transférer son succès aux Libertadores, qu’elle a déjà remportés en 2008.
Parmi les personnalités les plus marquantes qui participeront au tournoi en 2024 figure le milieu de terrain chilien Arturo Vidal, revenu à Colo Colo (champion en 1991) pour disputer le tournoi avec son club d’origine après 17 ans.
Et le milieu de terrain colombien James Rodríguez reviendra avec les Libertadores avec Sao Paulo après avoir disputé la compétition avec Banfield en 2010.
