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Décès d’Alain Delon, légendaire acteur de cinéma français, à l’âge de 88 ans

by Nouvelles

Delon est devenu célèbre à l’international dans les années 1960 grâce à des rôles dans des films classiques tels que Purple Noon (1960), Le Guépard (1963) et Le Samouraï (1969).

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Alain Delon, icône légendaire du cinéma français et européen, est décédé à 88 ans.

Avec sa beauté et ses manières tendres, l’acteur prolifique a su combiner la dureté avec une qualité attrayante et vulnérable qui a fait de lui l’un des premiers hommes français les plus mémorables.

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Le président français Emmanuel Macron a rendu hommage sur X à « un monument français ».

« Alain Delon a joué des rôles légendaires et fait rêver le monde », écrit-il. « Mélancolique, populaire, secret, il était plus qu’une star. »

Ses trois enfants ont annoncé dimanche dans un communiqué commun : « Alain Fabien, Anouchka, Anthony, ainsi que (son chien) Loubo, sont immensément attristés d’annoncer le départ de leur père. »

“Il s’est éteint paisiblement à son domicile de Douchy, entouré de ses trois enfants et de sa famille (…) Sa famille vous demande de bien vouloir respecter son intimité, en ce moment de deuil extrêmement douloureux.”

Né le 8 novembre 1935 à Sceaux près de Paris, Delon a acquis une renommée internationale dans les années 1960 avec des rôles dans des films classiques tels que Midi pourpre (1960), Le Guépard (1963) et Le Samouraï (1969).

Au sommet de sa carrière, dans les années 1960 et 1970, Delon était sollicité par certains des plus grands réalisateurs du monde, de Luchino Visconti à Joseph Losey.

Il a tourné dans plusieurs films italiens, notamment avec Visconti dans le film Rocco et ses frères (1961), dans lequel Delon incarne un frère dévoué qui veut aider son frère. Le film a remporté le prix spécial du jury à la Mostra de Venise.

Parmi ses autres films, citons Paris brûle-t-il de Clément, sur un scénario de Gore Vidal et Francis Ford Coppola, entre autres, Les Pécheurs, réalisé par Jacques Deray, et, en guise de rupture, L’Assassinat de Trotsky de Losey en 1972.

Dans ses dernières années, Delon a été déçu par l’industrie du cinéma, affirmant que l’argent avait tué le rêve. « L’argent, le commerce et la télévision ont détruit la machine à rêves », écrivait-il dans une édition de 2003 du Nouvel Observateur. « Mon cinéma est mort. Et moi aussi. »

Mais il a continué à travailler fréquemment, apparaissant dans plusieurs téléfilms à 70 ans.

Il a brièvement présidé le jury de Miss France mais a démissionné en 2013 après un désaccord sur des déclarations controversées, notamment des critiques sur les femmes, les droits LGBTQ+ et les migrants.

Malgré ces controverses, il a reçu une Palme d’honneur au Festival de Cannes 2019, une décision qui a suscité de nouveaux débats.

C’est à ce moment-là que Delon a exprimé ses sentiments quant au sens de sa vie lors d’un gala en son honneur à Cannes. « Une chose dont je suis sûr, c’est que s’il y a une chose dont je suis fier, vraiment, la seule chose, c’est ma carrière. »

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