Déversements illégaux dans au moins quinze points de la ville, des déchets indifférenciés accumulés sans aucun respect des horaires collectionnotamment dans les quartiers populaires et dans certains hameaux, des rues sales, à cause de la vie nocturne mais pas seulement, et des poubelles non vidées. Ce sont quelques-uns des rapports qui sont arrivés en abondance ces dernières semaines bureaux municipaux et que l’on retrouve souvent, documentés par des photos et des vidéos, également sur les réseaux sociaux. Un phénomène de plus en plus répandu et plus que connu de tous qui, outre les rues habituelles, signalées à plusieurs reprises aux professionnels, apparaît également dans d’autres sites du territoire.
Au point de pousser les inspecteurs de l’environnement à évaluer la possibilité de se tourner vers le police judiciaire. Dans le collimateur de la Commune, il y a surtout les videurs de caves et les petites entreprises qui alimentent le trafic illégal de déchets, mais pour les opérateurs d’Isvec, l’entreprise qui s’occupe du service d’hygiène urbaineune partie de la responsabilité est également imputable à citoyens non civilisés. Parmi les rues balisées figurent via Edison, via Sossietta Scialla, viale delle Industrie, via Talamonti (il y a aussi une île écologique ici), via Cima, vicolo Scalzone, via Graefer mais aussi via Vivaldi, via De Martino, viale Lincoln, vicolo Della Ratta, via GM Bosco, piazza Cattaneo et piazza Pitesti, via Dietro Corte à San Clemente et via Giulia à Centurano.
CONNAISSANCES
Une périodicité a été détectée dans leabandon incontrôlé de sacs et aussi d’autres matériaux également dans les routes qui relient Caserta au hameau de Garzano et Castel Morrone. Hier, cependant, une mère a signalé des déchets et des saletés dans les espaces adjacents à l’école maternelle de via Cilea, dans le Parco Cerasole, tandis qu’un autre citoyen a souligné que les poubelles de via San Leucio ils sont rarement vidés. Les habitants et commerçants de Casertavecchia dénoncent au contraire l’absence de poubelles dans les ruelles du village et un nombre insuffisant de conteneurs pour les activités de restauration.
La ligne
Le bureau municipal de l’Environnement fait savoir qu’il est conscient de la situation et qu’il a activé une série de procédures afin d’impliquer également les autres forces de police et toutes les autorités chargées de contrôler le territoire, dans la lutte contre le phénomène. En termes d’activité d’enquête, une série d’enquêtes sont déjà en cours, qui pourraient apporter des nouvelles importantes dans les semaines à venir. « GLes bureaux reçoivent désormais des rapports presque quotidiennement – dit Roberto Peluso, chef de groupe de Caserta au centre – au point de devoir établir un calendrier d’interventions pour garantir la propreté et le décorum de la ville”. Le conseiller de la Ligue, Donato Aspromonte, est critique et pointe du doigt Isvec : « Cela fait des mois que nous examinons leur travail et le service n’est pas toujours réalisé complètement.Je fais référence en particulier au balayage des rues, également parce que les véhicules dont disposent les opérateurs sont obsolètes et inadaptés et pourtant ce contrat coûte à la Commune environ un million d’euros par mois”.
L’intervention
Hier matin, en attendant, en vue du week-endles opérateurs écologiques étaient occupés à collecter et nettoyer les voies d’accès à la villeen partant de viale Carlo di Borbone et via Roma jusqu’au centre historique. «Éradiquer le phénomène des déversements irréguliers est difficile, explique Pierpaolo Puoti de l’Isvec, nous essayons depuis des années mais avec de mauvais résultats. Tout comme nous pensons qu’il est contre-productif de simplement retirer les pieux à chaque fois sans procéder à des amendes. Il s’agit de dire à ceux qui déversent illégalement et à ceux qui ne trient pas leurs déchets qu’ils peuvent continuer à le faire sans être sanctionnés. La collaboration des citoyens serait nécessaire. Notre appel est de signaler tout déversement illégal. Mais il faudrait également intensifier les contrôles et les amendes de la part de la police municipale, ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’obtenir un résultat.”
Enfin, sur la polémique autour des poubelles dans la rue, il précise : «Près d’un millier d’entre eux sont répartis sur tout le territoire, nous pensons qu’ils sont largement suffisants, mais nous sommes prêts à en installer d’autres si on nous le demande.”
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