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Déclaration du ministère de l’Éducation sur l’élection du recteur de l’Université nationale de Colombie

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Déclaration du ministère de l’Éducation sur l’élection du recteur de l’Université nationale de Colombie

Déclaration du ministère de l’Éducation sur l’élection du recteur de l’Université nationale de Colombie

« Toute manœuvre pour la possession du recteur désigné de l’Université nationale, qui ne respecte pas la légalité et la validité de la procédure établie, doit être rejetée » : Ministre Aurora Vergara Figueroa

Mise à jour : 2 mai 2024

« Toute manœuvre pour la possession du recteur désigné de l’Université nationale, qui ne respecte pas la légalité et la validité de la procédure établie, doit être rejetée » : Ministre Aurora Vergara Figueroa

Bogota DC, 2 mai 2024. À partir du moment où a eu lieu le vote pour l’élection du recteur de l’Université nationale de Colombie, dans le cadre du Conseil universitaire supérieur (CSU) et, par la suite, lors de la rédaction et de l’examen du procès-verbal d’élection et de possession, il a été a présenté diverses interprétations sur la possibilité que la possession de la personne désignée puisse être effectuée même en l’absence de l’acte d’élection et de possession.

Le Ministère de l’Éducation Nationale part d’un postulat : le début, le déroulement et l’achèvement du processus d’élection du recteur doivent se faire conformément aux statuts en vigueur, qui doivent être lus conformément aux principes constitutionnels et à la réglementation en vigueur.

L’affirmation selon laquelle il est possible de valider le procès-verbal des élections avec la signature de seulement cinq des huit membres est fausse. La validité ne peut être accordée à un procès-verbal qui, de l’avis de ce Ministère, n’enregistre pas de manière complète et transparente les discussions, les enregistrements et la signification des votes qui ont eu lieu dans le cadre de l’élection, telle que définie à l’article 20 de la Convention 019. de 2022.

Le processus d’élection d’un recteur est un exercice complexe qui non seulement développe le principe d’autonomie universitaire, mais implique également une manifestation de la base démocratique, où la volonté de la communauté universitaire est consultée ; ainsi que les qualités académiques et administratives des candidats, de sorte que les discussions qui ont lieu dans le cadre de la CSU dans le cadre d’un exercice démocratique, doivent être transparent et public pour la communauté universitaire en particulier et pour le pays en général.

Pour cette raison, les membres de la CSU qui ne trouvent pas le débat ou les discussions reflétés dans le procès-verbal d’élection et de possession peuvent s’abstenir de le signer jusqu’à ce que ledit document contienne, dans un souci de transparencetous les enregistrements qui ont été réalisés par les membres du Conseil lors du vote, y compris ceux liés au changement de méthodologie et aux votes exprimés par les conseillers.

Le temps mis pour signer le procès-verbal a dépendu de la résistance du Secrétariat général de l’université, sans justifications raisonnables, à incorporer les observations envoyées par le ministère, qui, insiste-t-on, cherchent à honorer le transparence cela devrait guider cette université.

Le respect du règlement, ainsi que des exigences formelles de l’élection, constitue une garantie des principes, c’est pourquoi ils ne peuvent être considérés comme des moyens simples, susceptibles d’interprétation à la discrétion de ses membres.

La Cour Constitutionnelle a déterminé que le pouvoir des universités, si elles se donnent leur propre réglementation, doit être exercé conformément à la loi, en développement de l’article 69 de la Constitution Politique, de sorte qu’elles ne peuvent être considérées comme “insulas ou roues libres au sein de l’État colombien. Encore moins les organismes publics, qui, en tant qu’entités étatiques – bien qu’autonomes – doivent collaborer harmonieusement avec les autres organes de l’État pour atteindre leurs objectifs étatiques, comme l’établit péremptoirement l’article 113 de la Constitution politique.” (Jugement T-1227 de 2003).

Les procédures qui permettent l’élection du presbytère doivent être lues à la lumière des dispositions constitutionnelles et légales, montrant aux citoyens, en toute transparencece qui s’est passé dans les délibérations, le consensus et la dissidence, et non dans une simple règle de majorité.

L’idée de nommer la personne nommée ne peut être validée sans le respect de toutes les exigences, car elle implique la rupture, non seulement de la procédure, mais du principe démocratique, de la légalité du processus et de la validité de l’acte d’élection lui-même. .

Le Ministre de l’Éducation n’a pas eu l’intention d’affecter l’institutionnalité de l’Université Nationale de Colombie, bien au contraire : la préserver, en honorant le principe de transparencece qui est l’un des principes fondamentaux de cette institution, comme le stipule son statut.

Pour le Ministère de l’Éducation, il n’existe aucune base pour réaliser une possession alternative et, par conséquent, il rejette toute tentative visant à la réaliser en dehors des voies légales institutionnelles actuelles.

Enfin, l’expiration du mandat du recteur actuel n’affecte pas la continuité de l’université puisque dans ce cas s’applique l’article 281 du Code de régime politique et municipal, qui établit que “aucun employé administratif ne cessera ses fonctions, même si son mandat est terminé, mais après [de] que celui qui a été désigné à cet effet, ou son remplaçant respectif, paraisse le remplacer.

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(AILETTE)

« Toute manœuvre pour la possession du recteur désigné de l’Université nationale, qui ne respecte pas la légalité et la validité de la procédure établie, doit être rejetée » : Ministre Aurora Vergara Figueroa

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