Les grands journalistes tendent un miroir à la nation pour révéler le bon, le mauvais et la vérité de qui nous sommes en tant qu’Américains. Pendant quatre décennies, Howard Fineman fut l’un des grands journalistes de notre époque.
Sa carrière a couvert une grande partie de la mienne, et tout au long des débats sur les grandes questions et des campagnes historiques, j’ai respecté ses reportages et ses idées, que j’étais d’accord ou pas avec lui.
Là où je crois que toute politique est personnelle, Howard croyait que tout journalisme est personnel. Quel que soit le sujet ou les personnes qu’il interviewait, il pensait toujours aux gens avec lesquels il avait grandi dans sa chère Pittsburgh, ou là où il avait fait ses débuts en tant que journaliste à Louisville.
Il a compris que le rôle fondamental du journalisme dans notre démocratie est d’éclairer, d’éduquer et de faire la lumière. Avec sa concentration sur les faits et sa capacité à raconter une belle histoire, il n’est pas surprenant que Howard soit une voix de confiance et respectée pour des millions d’Américains, et un véritable ami et mentor pour d’innombrables collègues.
Surtout, au fil des décennies où nous nous sommes connus, il était clair que son amour pour la famille était la plus belle histoire qu’il ait jamais racontée. Jill et moi envoyons notre amour à Amy et à leurs enfants Nick et Meredith. Nous savons ce que c’est lorsque le cancer emporte la vie d’un membre bien-aimé de la famille. Mais peu importe où vous êtes, il sera toujours avec vous.
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