Tôt ce matin, les autorités israéliennes ont informé mon équipe de sécurité nationale qu’une mission qu’elles ont menée à Gaza a probablement tué le chef du Hamas Yahya Sinwar. Les tests ADN ont désormais confirmé que Sinwar est mort. C’est un bon jour pour Israël, pour les États-Unis et pour le monde.
En tant que chef du groupe terroriste Hamas, Sinwar était responsable de la mort de milliers d’Israéliens, de Palestiniens, d’Américains et de citoyens de plus de 30 pays. Il était le cerveau des massacres, des viols et des enlèvements du 7 octobre. C’est sur ses ordres que les terroristes du Hamas ont envahi Israël pour tuer et massacrer intentionnellement – et avec une sauvagerie indescriptible – des civils, un survivant de l’Holocauste, des enfants devant leurs parents et des parents devant leurs enfants.
Plus de 1 200 personnes ont été tuées ce jour-là, le jour le plus meurtrier pour les Juifs depuis l’Holocauste, dont 46 Américains. Plus de 250 personnes ont été prises en otage et 101 sont toujours portées disparues. Ce nombre comprend sept Américains, dont quatre seraient toujours en vie et détenus par les terroristes du Hamas. Sinwar en est l’homme le plus responsable, et d’une grande partie de ce qui a suivi.
Peu de temps après les massacres du 7 octobre, j’ai ordonné au personnel des opérations spéciales et à nos professionnels du renseignement de travailler côte à côte avec leurs homologues israéliens pour aider à localiser et suivre Sinwar et d’autres dirigeants du Hamas cachés à Gaza.
Avec l’aide de nos services de renseignement, Tsahal a poursuivi sans relâche les dirigeants du Hamas, les chassant de leurs cachettes et les forçant à fuir. Il y a rarement eu une campagne militaire comme celle-ci, avec des dirigeants du Hamas vivant et se déplaçant dans des centaines de kilomètres de tunnels, organisés en plusieurs étages souterrains, déterminés à se protéger sans se soucier des civils qui souffrent en surface. Mais aujourd’hui, cela prouve une fois de plus qu’aucun terroriste, où que ce soit dans le monde, ne peut échapper à la justice, quel que soit le temps que cela prendra.
Pour mes amis israéliens, c’est sans aucun doute un jour de soulagement et de souvenir, semblable aux scènes observées partout aux États-Unis après que le président Obama a ordonné le raid visant à tuer Oussama Ben Laden en 2011.
Israël a parfaitement le droit d’éliminer la direction et la structure militaire du Hamas. Le Hamas n’est plus capable d’organiser un autre 7 octobre.
Je m’entretiendrai bientôt avec le Premier ministre Netanyahu et d’autres dirigeants israéliens pour les féliciter, pour discuter de la voie à suivre pour ramener les otages chez eux dans leurs familles et pour mettre fin une fois pour toutes à cette guerre, qui a causé tant de ravages chez des innocents.
Il existe désormais une opportunité pour un « jour d’après » à Gaza sans le Hamas au pouvoir, et pour un règlement politique qui offre un avenir meilleur aux Israéliens comme aux Palestiniens. Yahya Sinwar constituait un obstacle insurmontable à la réalisation de tous ces objectifs. Cet obstacle n’existe plus. Mais il nous reste encore beaucoup à faire.
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