Nous partageons la déclaration HIJOS et réaffirmons notre engagement en faveur de la mémoire, de la vérité et de la justice.
Nous dénonçons l’attaque politique contre notre camarade militante HIJOS, dont nous préservons l’identité, qui a été agressée par deux individus qui l’attendaient à l’intérieur de son domicile, après avoir forcé la porte et entré illégalement. Elle a été ligotée, battue, abusée sexuellement et notre sœur a reçu des menaces de mort de la part de ses ravisseurs.
Les agresseurs l’ont menacée avec des armes à feu et ont clairement transmis le message : « Nous ne sommes pas venus pour vous voler, nous sommes venus pour vous tuer. “Ils nous paient pour ça.”
Cette attaque contre sa vie est une attaque politique, motivée par ses droits humains et son activisme féministe. Rien de valeur économique n’a été volé, seuls des dossiers contenant des informations sur notre groupe HIJOS ont été emportés.
Les auteurs de l’incident ont peint le sigle « VLLC » sur le mur. (Vive la putain de liberté).
Ces événements ont une corrélation évidente avec les actions et les discours de haine que les plus hautes autorités du pays expriment quotidiennement et incitent à la violence contre ceux qui font campagne pour les droits de l’homme. Du Réseau National de HIJOS, nous exigeons la clarification immédiate des faits par le pouvoir judiciaire et nous tenons le gouvernement national pour responsable des événements survenus.
Quelques jours avant un autre anniversaire du coup d’État, nous affirmons que notre peuple a dit : Plus jamais ça, Mémoire, Vérité et Justice, toujours.