La déclaration suivante a été publiée aujourd’hui par le Secrétaire général du Commonwealth, la RT Hon Patricia Scotland KC, sur la détention continue du Dr Kizza Besigye.
Le secrétaire général du Commonwealth a déclaré:
«L’Ouganda est un membre de longue date et très apprécié du Commonwealth et s’est engagé à la Charte du Commonwealth, qui confirme les valeurs des droits de l’homme, de la bonne gouvernance et de l’état de droit.
«Nous sommes donc attristés et profondément troublés par la détention continue du Dr Kizza Besigye, Haji Obeid Lutale et Eron Kiiza, ce qui sape la décision de la Cour suprême de l’Ouganda le 31 janvier 2025, et les principes de la démocratie, des droits de l’homme et des règles du droit.
«L’enlèvement du Dr Besigye et d’Obeid Lutale, survenus à Nairobi, Kenya, le 16 novembre 2024, ne tient pas compte des ordonnances de la Cour suprême de l’Ouganda et des principes fondamentaux de la justice. Leur détention continue soulève de sérieuses questions sur l’engagement de l’Ouganda à respecter l’état de droit, les principes clés de notre charte et des valeurs communes du Commonwealth.
«Je suis également alarmé par des rapports concernant la santé du Dr Besigye et exhorte les autorités ougandaises à s’assurer qu’il reçoit les meilleurs soins médicaux possibles. Nous appelons la libération immédiate de ceux qui ont été mal détenus. Parallèlement à la communauté internationale, nous continuerons de surveiller la situation.
«Le Secrétariat du Commonwealth est prêt à soutenir et à engager le gouvernement de l’Ouganda et tous les partis, y compris les chefs d’opposition et les parties prenantes régionales, à travailler vers une résolution pacifique qui protège la souveraineté constitutionnelle du pays.
«Le Commonwealth a toujours eu une relation basée sur la confiance avec l’Ouganda et attend avec impatience le retour d’un environnement politique plus inclusif et démocratique aligné avec la charte du Commonwealth.»