“Découverte d’un mécanisme moléculaire accélérant la détérioration cognitive chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer”

“Découverte d’un mécanisme moléculaire accélérant la détérioration cognitive chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer”

“Notre recherche apporte une contribution significative au corpus existant de la recherche sur la maladie d’Alzheimer”

Des chercheurs du Safra Center for Neuroscience et de l’Institute for Life Sciences de l’Université hébraïque à Jérusalem ont récemment publié une étude dans le Journal de l’Association Alzheimer, qui met en lumière un mécanisme moléculaire qui accélère la détérioration cognitive chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une affection dégénérative grave qui constitue la principale cause de démence. Les femmes sont souvent touchées de manière disproportionnée, avec une progression plus rapide et une détérioration cognitive plus prononcée que chez les hommes. Les protocoles thérapeutiques actuels ne visent qu’à retarder la progression des symptômes, mais entraînent des effets secondaires plus graves chez les femmes.

Le déclin des fonctions cognitives chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer se poursuit malgré le traitement, ce qui aggrave encore les difficultés auxquelles elles sont confrontées. L’étude dirigée par le professeur Hermona Soreq et le professeur Yonatan Loewenstein a mis en évidence un lien direct entre une famille de fragments d’ARN d’origine mitochondriale et le taux de progression de la démence chez les femmes.

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Les résultats indiquent qu’un appauvrissement sévère des fragments d’ARN mitochondrial hérités de la mère, dans les noyaux cérébraux affectés, est en corrélation avec la détérioration rapide des capacités cognitives chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces découvertes soulignent des distinctions cruciales non seulement dans la progression de la maladie, mais aussi dans la réponse au traitement.

En outre, ces résultats ont des implications pour le traitement de ces symptômes par des thérapies à base d’ARN, qui sont devenues une option viable. L’étude a été soutenue par les National Institutes of Health des États-Unis et la Fondation scientifique d’Israël pour la recherche fondamentale et la médecine de pointe.
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