Découverte d’une sculpture d’une loutre de l’ère glaciaire

Mehr als dreißig aus Elfenbein geschnitzte Tierfigürchen aus der jüngsten Eiszeit sind bislang in den Höhlen der Schwäbischen Alb ans Licht gekommen. Zusammen mit einer Frauenfigur, der 2008 entdeckten „Venus vom Hohle Fels“, sowie zwei Darstellungen von Mischwesen aus Mensch und Tier stellen sie die ältesten bisher gefundenen figürlichen Rundplastiken der Menschheitsgeschichte dar.

Nun melden Forscher um Nicholas Conard von der Universität Tübingen in den Archäologische Ausgrabungen in Baden-Württemberg 2023 den Fund einer weiteren Schnitzerei in fast 40.000 Jahre alten Schichten des Hohle Fels, einer Höhle unweit von Schelkingen bei Blaubeuren. Wie bei den übrigen Figurenfunden gehörten ihre Schöpfer der altsteinzeitlichen Kulturstufe des Aurignacien an, deren Vertreter gerade um diese Zeit als erste anatomisch moderne Menschen der Spezies Homo sapiens nach Mitteleuropa vorgedrungen waren, wo bis dahin nur Neandertaler gelebt hatten.

La figure de 5,9 centimètres de long et 1,5 centimètre de haut ne présente pas les motifs incisés que l’on trouve souvent dans d’autres sculptures. On ne sait pas exactement quel type d’animal il représente, car la tête de toutes choses s’est cassée et a disparu. Cependant, en raison de son long cou, de ses pattes courtes et de sa queue courte et effilée, les chercheurs interprètent la pièce comme l’image d’une loutre.

Mais cela pourrait encore changer. Ce n’est qu’à l’été 2023 que Conard et son équipe ont présenté la découverte d’un fragment de figure – également de Hohle Fels – complétant une tête d’animal en ivoire déjà trouvée en 1999. Jusqu’alors, la tête était interprétée comme celle d’un cheval. Il s’avère maintenant qu’il s’agit plutôt d’un ours des cavernes ou d’un lion des cavernes.

“Ces dernières années, après des recherches minutieuses, nous avons réussi à plusieurs reprises à reconstituer des fragments de découvertes dans leur aspect d’origine”, a déclaré Conard dans un communiqué de presse de l’université. « De telles pièces manquantes nous font espérer les déterrer quelque part dans les sédiments de la grotte ou les retrouver parmi les trouvailles récupérées et non encore repérées. Nous pourrions ainsi compléter ce chiffre et lui donner une définition contraignante.»

Si l’interprétation de la nouvelle découverte reste celle d’une représentation d’une loutre, cela remettrait en question une théorie autrefois populaire, selon laquelle les Aurignaciens ne sculptaient des animaux de grande taille ou dangereux qu’en raison de leur « puissance et de leur agressivité » – comme l’indique un titre du Traité. datant de 1986 – aurait eu pour eux une signification spirituelle. Cependant, les habitants moins forts de l’habitat fluvial semblent avoir été au moins aussi importants pour eux, car des figures de deux poissons et d’un oiseau aquatique ont déjà été trouvées devant la loutre suspectée.