Découverte qui a horrifié les experts. Quelque chose pénètre dans le corps des gens et provoque le cancer : qui est le plus à risque ?

mercredi 20 décembre 2023, 02:21

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Des particules chimiques nocives provenant de la nature pénètrent dans le corps humain et provoquent le cancer PHOTO : Santé

Une équipe de scientifiques dirigée par l’Université de Yale à New Haven, États-Unis, qui a mené une étude minutieuse publiée dans la revue Environmental Science & Technology le 8 décembre 2023, a fait une découverte très importante pour la santé. Les experts ont découvert que les particules présentes dans l’air, appelées « produits chimiques éternels » et qui ne peuvent pas se décomposer dans l’environnement, pénètrent dans le corps humain et provoquent le cancer.

Les chercheurs ont observé que ces particules chimiques industrielles présentes dans l’environnement, également connues sous le nom de substances polyfluoroalkylées (PFAS), s’accumulent dans le corps humain, contribuant ainsi aux métastases du cancer, selon Actualités Médical.

Ces particules nocives détectées dans l’environnement, appelées « produits chimiques éternels », ne peuvent pas se décomposer dans la nature et pénétrer dans le corps humain, où elles s’accumulent au fil du temps.

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Ils sont célèbres pour leur ubiquité, leur stabilité environnementale exceptionnelle et leurs effets toxiques présumés.

« Les PFAS constituent une classe prédominante de polluants organiques persistants qui préoccupent de plus en plus le public dans le monde entier. Ils ont été fréquemment détectés dans l’environnement, comme dans l’eau potable, la poussière intérieure, les produits de nettoyage et les revêtements”, a déclaré le co-premier auteur Jie Zheng, associé postdoctoral travaillant dans le laboratoire de la chercheuse principale Caroline Johnson, professeure agrégée d’épidémiologie.

Les produits chimiques sont présents dans le sang des nouveau-nés, des personnes vivant dans les communautés autochtones subarctiques, des poissons et des moules, et même des œufs d’oiseaux. Aucun niveau de PFAS dans le corps n’est considéré comme sûr et ils ont été associés à un certain nombre de problèmes de santé, notamment des cancers.

Zones dangereuses dans l’environnement pour les personnes

En novembre, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), un PFAS courant, comme cancérogène pour l’homme, et l’acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), un autre PFAS courant, comme cancérogène possible pour l’homme.

Aucune étude n’a abordé la relation entre le PFAS et le carcinome colorectal (CRC), a expliqué Zheng. Cependant, les pompiers souffrent de ce type de cancer à des taux plus élevés que la population générale et sont fortement exposés aux PFAS au travail. On pense qu’environ 80 % des cas de CCR sont liés à une exposition environnementale quelconque.

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Le laboratoire Johnson étudie le CRC avec la métabolomique, un outil qui mesure les niveaux fluctuants de milliers de petites molécules telles que les acides aminés, les lipides et les protéines dans un échantillon biologique.

“Nous examinons les tendances qui se produisent dans un groupe de personnes exposées ou dans un groupe de personnes malades, puis essayons de générer une hypothèse sur les raisons pour lesquelles une personne pourrait développer une maladie ou voir sa maladie progresser. La métabolomique est l’un des seuls outils permettant de mesurer les expositions environnementales dans le même échantillon que l’effet biologique”, a déclaré Caroline Johnson, professeure agrégée d’épidémiologie.

La recherche fait partie d’une quête permanente menée par les scientifiques pour mieux comprendre toutes les influences environnementales sur une personne, de la conception à la mort, notamment biologiques, chimiques, environnementales, sociales, etc. Les PFAS étant si répandus, presque tout le monde y est exposé.

Cette étude a utilisé des niveaux d’exposition similaires à ceux détectés chez les pompiers et d’autres personnes en contact fréquent avec les PFAS, comme les personnes vivant à proximité de décharges, d’aéroports, de bases militaires ou de stations d’épuration.