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Défection BRS : La Cour Suprême et les délais de disqualification

by Nouvelles

Dans l’affaire concernant la défection des députés de BRS au parti du Congrès au pouvoir à Telangana et le retard du président de l’Assemblée à statuer sur les requêtes de disqualification qui en découlent, la cour suprême a observé oralement que la Division Bench de la Haute Cour n’avait aucune raison de s’immiscer dans l’ordonnance du juge unique qui ordonnait simplement au président de fixer dans un délai de quatre semaines un calendrier pour statuer sur les requêtes de disqualification.

Le juge a en outre estimé que la Cour suprême, au vu de l’article 142 de la Constitution, n’est pas impuissante face au non-respect de ses directives/demandes par tout fonctionnaire constitutionnel.« …que ce soit n’importe quel fonctionnaire constitutionnel, si les demandes ou les directives de cette Cour ne sont pas respectées, cette Cour (en vertu de l’article 142) n’est pas impuissante ».

Au début de l’audience, il a été soutenu que l’ordonnance du juge unique était incorrecte et que la Division Bench avait raison de s’y immiscer. Faisant la distinction entre le pouvoir de contrôle et la portée du contrôle judiciaire, il a fait valoir que ce qui était recherché (par les pétitionnaires) n’entrait pas dans le champ d’application de l’article 226 de la Constitution, dans la mesure où le contrôle judiciaire ne peut être exercé qu’une fois qu’il y a une « décision », mais dans le cas présent, les choses en étaient à un stade naissant et il n’y avait pas de « décision » finale du président qui puisse être réexaminée.

« Le pouvoir de contrôle sur les hautes cours n’est pas disponible auprès de la Cour suprême, alors il n’est certainement pas disponible sur un tribunal… ce qui est disponible,c’est le pouvoir de contrôle judiciaire. Le contrôle judiciaire relève de l’article 226. Il ne peut pas être disponible à un stade antérieur à la prise d’une décision. Une décision, qui est une ordonnance ou un jugement après contestation, est une condition préalable au contrôle judiciaire », a-t-il insisté. En réponse, le juge a fait remarquer : « Puisqu’il n’y a pas de jugement dans la présente affaire, la Haute Cour n’aurait pas pu s’immiscer ? Et par conséquent, cette Cour devrait également se lier les mains et regarder la danse nue de la démocratie ?… [vous dites que] la direction demandée ne peut pas être émise en vertu de l’article 226… nous enregistrons textuellement, afin que nous puissions nous en occuper… pour la postérité ».

Par la suite, il a fait valoir que le 10e amendement de la Constitution prévoit la « finalité » et que les tribunaux n’interviennent généralement pas, sauf en cas d’illégalité. il a cité la décision dans Kihoto Hollohan c. Zachillhu (5 juges) pour dire que toute ingérence avant la décision finale du président est inadmissible.À l’appui de ses observations, il a également fait référence aux décisions dans Rajendra Singh Rana c. Swami Prasad Maurya (5 juges), Keisham Meghachandra Singh c. The Hon’ble Speaker Manipur Legislative Assembly (3 juges) et Subhash Desai (5 juges).

Postulant une situation où le président n’agit pas du tout, le juge a demandé : « Toute ordonnance qui entrave le président dans la poursuite des procédures ne peut pas être adoptée. Mais si le président n’agit pas du tout… les tribunaux de ce pays,qui ont non seulement le pouvoir,mais aussi le devoir de gardiens de la Constitution,seraient-ils impuissants ? Si pendant quatre ans,le président ne fait rien,le tribunal devrait-il se lier les

Analyze de l’affaire concernant les députés démissionnaires et les requêtes de disqualification devant la Cour Suprême

Le texte rapporte les observations orales de la Cour Suprême dans une affaire relative à la défection de députés du BRS vers le parti du Congrès au Telangana, et au retard du président de l’Assemblée à se prononcer sur les demandes de disqualification qui en découlent.

Points clés soulevés par la Cour Suprême :

La cour a estimé que la Division Bench de la Haute Cour n’avait pas de raison de s’immiscer dans l’ordonnance du juge unique.Cette ordonnance demandait simplement au président de l’Assemblée de fixer un calendrier pour statuer sur les requêtes de disqualification dans un délai de quatre semaines.

La Cour suprême a affirmé son pouvoir, en vertu de l’article 142 de la Constitution, à agir en cas de non-respect de ses directives ou demandes, par tout fonctionnaire constitutionnel.

Il a été soutenu que l’ordonnance du juge unique était erronée et que la Division Bench avait raison de s’immiscer. La Cour a distingué entre le pouvoir de contrôle et la portée du contrôle judiciaire, soulignant que le contrôle judiciaire, relevant de l’article 226 de la Constitution, ne peut être exercé qu’après une “décision” préalable.

La Cour a soulevé la question de l’impuissance potentielle des tribunaux si le président de l’Assemblée ne prend aucune décision, même après une longue période.La Cour a interpellé sur le fait qu’en l’absence d’action, la Cour devrait-elle se “lier les mains” et observer la situation.

* La Cour a abordé le rôle du 10e amendement de la Constitution et l’importance de la “finalité” tout en citant des affaires précédentes pour appuyer ses arguments.

FAQ

Quelle est l’affaire traitée par la Cour Suprême ?

L’affaire concerne la défection de députés du BRS et le retard du président de l’Assemblée de Telangana à statuer sur les requêtes de disqualification.

Quelle était la décision de la Cour Suprême concernant l’ordonnance du juge unique ?

La Cour Suprême a estimé que la Division Bench de la Haute Cour n’avait pas de raison de se saisir de l’ordonnance du juge unique qui demandait au président de fixer un calendrier pour statuer.

Quel est le pouvoir de la Cour Suprême face au non-respect de ses directives ?

La Cour Suprême a le pouvoir, en vertu de l’article 142 de la Constitution, d’agir face au non-respect de ses directives, par tout fonctionnaire constitutionnel.

Quand le contrôle judiciaire peut-il être exercé selon la Cour ?

Le contrôle judiciaire, relevant de l’article 226, ne peut être exercé qu’après qu’une “décision” a été prise.

Qu’est-ce que la Cour a soulevé au sujet de l’inaction du président de l’Assemblée ?

La Cour s’est interrogée sur l’impuissance potentielle des tribunaux si le président de l’Assemblée ne prenait aucune mesure, même après une longue période.

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