Déjeuner avec une licorne : Portrait de Christopher Oster, fondateur de Clark

De l’extérieur, c’est un peu Stromberg. Parce que quand on pense assurance, on pense toujours un peu à Stromberg. Et parce que cela convient à ce bâtiment : moyen-ancien, de taille moyenne, gris moyen. Un immeuble de bureaux, pas là où se trouvent les grandes tours bancaires. La municipalité de Francfort-sur-le-Main y a loué deux étages pour le « Bureau du Conseil de prévention » et le « Bureau de Francfort propre ». C’est au bas de l’entrée. Le reste du bâtiment appartient à Clark, un courtier d’assurance numérique, une application de responsabilité civile, d’assurance automobile, de protection juridique, etc.

Mais qu’est-ce que Clark : une startup insurtech évaluée à plus d’un milliard, le succès d’une équipe fondatrice issue du cosmos Rocket Samwer. Ligue de super-héros de startup, pour ainsi dire. Et cela se voit de l’intérieur. Chaque étage est dédié à un super-héros différent : dans l’un, une gigantesque main verte de Hulk dépasse du mur ; dans d’autres, Captain America et Batman sont collés aux portes vitrées des salles de réunion comme des videurs. Et à l’étage, en haut, il y a une image sur le mur représentant un simple graffiti sur un mur de briques : “Superman est Clark Kent”.

Clark comme Clark Kent, le Superman

Oui, oui, exactement, c’est de là que vient le nom de son entreprise, répond Christopher Oster, un peu rayonnant. Clark comme Clark Kent, le pseudonyme civil de Superman. Il vient aussi de l’anglais « Clerk », le comptable, car son produit est pour ainsi dire une secrétaire numérique qui gère, organise et trie les contrats et polices d’assurance. Mais Oster semble en fait préférer la justification de Superman.

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