(Il Sole 24 Ore Radiocor) – Milan, 2 novembre – Les compétences Stem en détail, selon ce qui ressort du rapport Stem Observatory 2024 de la Fondation Deloitte, sont de plus en plus importantes pour la compétitivité de l’UE, mais dans tout le vieux continent « Seuls 26,6 % des étudiants sont inscrits dans des cours d’enseignement supérieur dans le domaine technico-scientifique. Par ailleurs, une entreprise sur deux fait état de difficultés à trouver des ressources STEM. En outre, selon le rapport, le manque de ces compétences est particulièrement aigu dans certains domaines stratégiques tels que les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) : les étudiants inscrits dans ce sous-ensemble ne représentent que 19,5% du total STEM et parmi ces femmes sont seulement 20,3%. Parmi les étudiants Stem interrogés, 51 % reconnaissent que le rôle des membres de la famille a été déterminant dans leur choix, et ce chiffre s’élève à 60 % pour les jeunes travailleurs Stem. Parmi ceux qui abandonnent les STEM, 6 jeunes sur 10 les ont envisagés mais 1 sur 3 pense qu’ils sont « trop difficiles ». Plus de 7 jeunes actifs sur 10 s’attendent à un changement d’emploi au cours des trois prochaines années, avec un pic plus élevé pour ceux qui travaillent déjà dans le domaine STEM. En outre, parmi eux, une plus grande propension à l’entrepreneuriat apparaît : 18 % envisagent de quitter leur emploi actuel pour créer leur propre entreprise. Près d’une personne interrogée sur cinq (18%) prédit que le changement s’effectuera avant tout sous la forme d’une requalification, c’est-à-dire d’un changement de type d’activité au sein d’une même organisation. Une proportion légèrement inférieure (15%) envisage de changer d’activité et d’employeur.
Par ailleurs, pour 4 travailleurs Stem sur 10, la formation « informelle » représente une solution idéale pour maintenir leurs compétences constamment à jour. Toutefois, parmi les entreprises, les méthodes privilégiées pour mettre à jour les compétences restent celles « traditionnelles » proposées par les universités, les organismes ou les associations professionnelles.
Par ailleurs, 1 jeune souche sur 3 estime qu’il est probable qu’il parte à l’étranger, soit plus de la moitié des jeunes interrogés. Pour environ la moitié des personnes interrogées, cette tendance confirme à quel point l’offre de formation dans leur pays est excellente, face à des offres d’emploi insuffisantes. Et du côté des entreprises, le problème demeure : plus d’une personne sur deux ne trouve pas de professionnels. Les profils les plus recherchés par les grandes entreprises se situent notamment dans les domaines de l’ingénierie (63%) et de la technologie (55%). Pour faire face à ce problème, les entreprises envisagent d’adopter des stratégies spécifiques, à commencer par offrir des salaires plus compétitifs (59% parmi les petites entreprises, 65% parmi les grandes). Par ailleurs, plus de 8 entreprises sur 10 soulignent l’importance de politiques publiques dédiées, comme l’amélioration de l’offre nationale de formation, le renforcement des échanges entre entreprises et universités et l’allocation de fonds dédiés.
Anne
(RADIOCOR) 24/11/02 19:25:48 (0411) 5 NNNN
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