L’Association du bétail a averti le 19 avril que “la maladie hémorragique épizootique (EHE) n’a pas disparu” et qu'”il existe un besoin urgent de disposer d’un vaccin efficace contre le sérotype de cette maladie”. L’organisation de Salamanque a exhorté le ministère de l’Agriculture à travailler sur la recherche et le développement et à “coordonner un plan national de lutte qui inclut la vaccination et s’accompagne de mesures économiques pour soutenir le secteur”.
Ils ont également demandé l’inclusion de l’EHE comme maladie assurable au sein de l’assurance agricole, au même titre que d’autres maladies et pathologies.
En outre, a abordé le Rencontre Castille et Léon qui a été invité à activer un nouveau poste budgétaire d’aide directe aux propriétaires d’élevages bovins concernés par l’EHE qui inclut tous les cas postérieurs au 16 octobre, date fixée comme limite pour l’aide initiale, “ainsi que la nouvelle aide tenant compte des décès survenus entre le 1er octobre et le mois d’août 27, 2023 qui ont été exclus du précédent.
Les effets de l’EHE sur le bétail
La Livestock Association du 19 avril a également détaillé comment cette maladie affecte le bétail. « Cela provoque des résorptions embryonnaires, des avortements, la stérilité des étalons, des vaches qui devraient ou ont mis bas et qui ressortent en chaleur encore et encore… Il y a des veaux qui naissent morts ou très faibles avec un faible poids et qui finissent par mourir. au bout de quelques jours, des vaches avec une faible production de lait, des boiteries et une prolifération des sabots chez les vaches et les taureaux, des animaux très atteints et qui ne guérissent pas, des ulcères gastro-intestinaux qui dégénèrent en mort, etc.
Tout cela fait les pertes avoisinent les 20 % et la viabilité de nombreuses exploitations commence à être compromise. “La forte baisse de la fertilité, la diminution du nombre de veaux, ainsi que les différentes pathologies qui affectent le bétail sont inacceptables”, déplorent-ils.
En ce sens, l’association a souligné que « nous ne sommes qu’à quelques mois du début du printemps et du retour des chaleurs et que tout laisse penser que l’activité des Culicoides spp. qui transmettent la maladie vont redémarrer. Ils prédisent une année encore pire que la dernière.
Enfin, ils ont rappelé aux éleveurs l’importance de continuer à bien communiquer dans les Unités Vétérinaires sur toutes les pathologies, décès ou effets que l’EHE provoque chez le bétail.
2024-01-12 15:00:36
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