Démantèlement dans la M-Industrie – Migros ne peut pas être Nestlé – Actualité

Démantèlement dans la M-Industrie – Migros ne peut pas être Nestlé – Actualité

2024-06-19 07:27:32

Voilà à quoi ressemblent de grands rêves : « Nous voulons doubler nos ventes à l’étranger d’ici cinq ans. » Ils datent de 2009 et l’auteur est Walter Huber, alors chef de l’industrie Migros.

Son plan : produire plus, exploiter les économies d’échelle, rivaliser avec les grandes entreprises. Avec du chocolat, du shampoing ou de l’eau minérale de la production Migros pour les clients en Europe, au Moyen-Orient, aux États-Unis et même jusqu’en Chine.

Les gros titres se sont estompés

Il n’y a plus de mention d’expansion dans l’annonce d’aujourd’hui. Elle est maintenant en cours de démantèlement : la laiterie Migros Elsa ferme des sites, 45 emplois sont supprimés. Le producteur alimentaire Delica se concentre sur ses propres marques, les activités étrangères de Chocolat Frey sont enterrées et 255 emplois sont supprimés. Et Migros réalise également des économies dans la superstructure industrielle : moins 65 emplois. La vente Mibelle : toujours en cours.

Dans aucun domaine, Migros ne restructure davantage que celui de l’industrie et des supermarchés. Plan méélectronique ou hôtel.

Les grands titres de l’industrie d’autrefois, comme le rachat du producteur de chocolat et de chewing-gum Sweetworks aux États-Unis ou l’arrivée dans les rayons de la chaîne de supermarchés Walgreens, ont disparu.

Se concentrer sur le cœur de métier

Cette diminution est due au fait que l’industrie Migros a perdu un chiffre d’affaires d’environ six milliards de francs. À l’avenir, il servira avant tout à une chose : les magasins Migros en Suisse. L’objectif est d’approvisionner les supermarchés en produits frais.

La pression de l’épargne contraint Migros à se concentrer sur son cœur de métier. Cela contrecarre toute envie de partir à l’étranger. Et freine la volonté de rivaliser avec les grandes entreprises. Le patron de Migros, Mario Irminger, a récemment déclaré dans une interview au «Neue Zürcher Zeitung» que l’industrie Migros ne devrait pas être un fabricant de marque internationale comme Nestlé ou Unilever. «Vouloir aller dans cette direction a été une tentation trop souvent dans le passé.»

Il ne se contente pas de critiquer la direction précédente. En même temps, il enterre les grands rêves de l’époque.



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