Dernières nouvelles sur le conflit Israël-Liban et Gaza – déclaration de l’OMS, réunion au sommet de la Ligue arabe, départ des civils

Dernières nouvelles sur le conflit Israël-Liban et Gaza – déclaration de l’OMS, réunion au sommet de la Ligue arabe, départ des civils

Un soldat israélien en poste près de la frontière avec le Liban surveille le discours du chef du Hezbollah sur son téléphone, le 11 novembre 2023. LIGNE_BIO SOUS MARLY/ AFP Les dirigeants de pays musulmans rejettent l’argument israélien de «légitime défense» et appellent à une résolution contraignante de l’ONU pour mettre fin à l’agression israélienne dans une déclaration conjointe publiée à la fin du sommet réunissant les membres de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, à Riyad.

Le ministère de la santé palestinien a déclaré que “39 bébés prématurés du complexe médical Al-Shifa sont en danger de mort à tout moment, et l’un d’entre eux est décédé ce matin”, samedi matin. Le directeur de l’hôpital met en garde contre le fait que les couveuses ne pourront fonctionner que jusqu’à samedi soir avec le stock de carburant disponible. À l’hôpital Al-Qods, le Croissant-Rouge palestinien a signalé que des chars israéliens étaient “à vingt mètres de l’hôpital” et qu’il y a eu des “tirs directs sur l’hôpital”.

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a déclaré que l’organisation islamiste chiite avait commencé à utiliser de nouvelles armes dans les attaques qu’elle mène quotidiennement contre Israël depuis le début de la guerre à Gaza, dont des drones-suicides “pour la première fois dans l’histoire de la résistance au Liban”. Il s’agissait de sa deuxième allocution depuis le 7 octobre.

À Londres, environ 300 000 personnes étaient dans la rue pour la marche en faveur de la Palestine ce samedi, selon la police qui a déclaré qu’il s’agissait de “la plus grande marche” organisée dans la capitale britannique depuis l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, et la riposte massive engagée par l’armée israélienne.

Dans une interview accordée à la BBC le vendredi 10 novembre, Emmanuel Macron a “exhorté Israël à arrêter” les bombardements sur les civils à Gaza. “De facto, aujourd’hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces dames, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n’y a donc aucune raison et aucune légitimité à cela”, a souligné le chef de l’État.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a répondu sur X (ex-Twitter) que “la responsabilité de tout tort fait aux civils incombe au Hamas”, qui utilise des civils comme “boucliers humains”. “Il ne faut pas oublier qu’Israël est entré dans la guerre en raison du meurtre brutal de centaines d’Israéliens”, a souligné le Premier ministre, ajoutant que “les dirigeants du monde devraient condamner Hamas-EI, et non Israël”.

Le directeur général de l’OMS a affirmé que la moitié des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnent “plus du tout” et que “plus de 250 attaques” ont visé le secteur de la santé à Gaza et en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre.

Le directeur de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l’arrêt du “carnage” dans la bande de Gaza et à la fin du siège imposé par Israël à ce territoire. “Raser des quartiers entiers n’est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas. Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence”, a-t-il dit, selon un communiqué de l’UNRWA.

Environ 30 000 personnes ont fui vers le sud de la bande de Gaza vendredi malgré des “explosions” le long de la route d’évacuation, qui ont fait des morts, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Le nombre de déplacés s’élève à 1,6 million de personnes, sur les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza.

L’extension de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza est “désormais inévitable”, a affirmé vendredi le ministre des affaires étrangères iranien Hossein Amir Abdollahian, allié du mouvement islamiste palestinien. Outre les Palestiniens du Hamas et du Jihad islamique engagés dans la guerre à Gaza, Téhéran soutient le Hezbollah et les rebelles houthis du Yémen, qui ont annoncé avoir lancé plusieurs missiles en direction du territoire israélien.

Depuis le début du conflit, 11 078 personnes ont été tuées par les bombardements dans la bande de Gaza, a annoncé vendredi le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas. La guerre a également fait au moins 1 200 morts du côté israélien selon un bilan récent, en majorité des civils tués le jour de l’attaque du Hamas, selon les autorités israéliennes.

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