2024-11-06 01:29:00
Manœuvre sur le terrain lors des audiences à la Chambre, les yeux particulièrement tournés vers la santé avec des chiffres qui s’inquiètent de la stabilité du système de santé: “Dans 10 ans, il faudra 30% de médecins en plus”, prévient la Banque d’Italie. Et si la Cour des comptes souligne que le niveau des dépenses de santé reviendra en 2026-27 aux niveaux de 2019, c’est-à-dire exactement comme avant l’urgence Covid, la Direction parlementaire du budget rapporte que les fonds de santé croissent « moins que la , avec des risques pour le Des régions de toutes se retrouvent en déficit. Enfin, l’Istat rappelle qu’en 2023, 7,6 % des Italiens – soit environ 4,5 millions de citoyens – ont renoncé à se faire soigner, principalement en raison de listes d’attente ou pour des raisons économiques.
L’enjeu des ressources pour les années à venir et les risques pour les budgets régionaux
Parmi les discussions les plus animées autour de cette manœuvre figurent celles sur les ressources sanitaires dans les années à venir, partagées entre les “records” vantés par le gouvernement et les accusations de sous-financement de l’opposition. Les chiffres, comme toujours, parlent un langage plus clair. Et ceux alignés par Cour des comptes confirmer que la manœuvre «en 2026-27 stabilise les dépenses à 6,4% du PIB» (tel que calculé dans le Sole 24 Ore du 25 octobre), soit à «un niveau égal à celui enregistré avant la crise (il était de 6,41 % en 2019) “. Une telle dynamique, reconnaît la justice comptable, “renforce le poids de la santé par rapport aux dépenses courantes primaires globales”, dans un “cadre perspective du secteur” qui reste cependant “de moins en moins déchiffrable”. Pour leBureau parlementaire du budget cependant, l’augmentation du financement direct du service de santé est inférieure à celle des dépenses avec un écart qui triple entre 2024 et 2027 et produit « un risque important d’augmentation du déficit des services régionaux de santé, qui pourrait se poursuivre même après 2027 »
L’inquiétude face à la pénurie de médecins et d’infirmières continue
L’audience de la Banque d’Italie pointe du doigt l’autre plaie ouverte du NHS en plus de celle des fonds comptés : la pénurie de médecins et d’infirmières. Le maxi plan de 30 mille embauches imaginé par le ministre de la Santé est de retour dans les tiroirs Orazio Schillaci Justement en raison du nombre limité de ressources disponibles, le nombre de personnels de santé manquant reste important, surtout dans la perspective du décollage en 2026 de milliers de foyers et d’hôpitaux communautaires prévu par le Pnrr. Deuxième Banque d’Italie au cours de la prochaine décennie, le renouvellement du personnel de santé et les nouveaux besoins des soins de santé locaux engendreront un besoin, en termes d’impact sur le personnel à la fin de 2022, de médecins (y compris les médecins de famille et les pédiatres) égal à 30 % et d’infirmières à 14 pour cent : tout bien considéré, cela représente plus de 40 000 médecins et le même nombre d’infirmières. Avec une dynamique encore plus prononcée au Sud. Selon la législation actuelle, explique Via Nazionale, tout le personnel âgé d’au moins 60 ans fin 2022 cessera de travailler au cours des dix prochaines années : cela correspond à plus de 27 000 médecins, plus de 24 000 infirmiers et autant de personnel technique et 28 000 entre médecins généralistes et pédiatres. La mission 6 du Pnrr sur le renforcement de l’assistance de proximité nécessitera également au moins 19 600 infirmiers et 6 300 agents sociaux et sanitaires, principalement en plus de l’allocation actuelle.
Il y a 4,5 millions d’Italiens qui abandonnent le traitement
En 2023, 7,6% de la population italienne – environ 4,5 millions – avaient renoncé au traitement, contre 6,3% en 2019, la part de ceux qui ont renoncé en raison de longues listes d’attente étant égale à 4,5% (2,8% en 2023). 2019), suivis de dérogations pour raisons économiques et inconvénients du service. Les données très inquiétantes sur le renoncement au traitement ont été rappelées par le président de l’Istat Francesco Maria Chelliqui lors de son audition est également revenu sur la question du manque de personnel. « L’offre et le vieillissement du personnel médical représentent des problèmes critiques pour le secteur de la santé, également à la lumière de l’augmentation future de la demande de soins due à la dynamique démographique ». En particulier, les médecins généralistes et les infirmiers sont les catégories qui suscitent « des inquiétudes majeures quant aux perspectives d’avenir ». Le nombre d’infirmières et de sages-femmes en Italie notamment “a été considéré pendant de nombreuses années comme insuffisant par rapport aux besoins sanitaires de la population” avec une dotation en 2022 égale à 6,8 pour mille habitants, soit 0,4 point de plus qu’en 2019. Entre les régions – a expliqué Chelli – un écart important est observé, avec une allocation particulièrement faible de 5,7 infirmières et sages-femmes pour mille habitants en Lombardie, Campanie et Calabre et 6,0 en Sicile
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