Des BD dans la forêt

Le Book Club met à l’honneur deux bandes dessinées qui interrogent notre rapport à la nature, notre capacité d’adaptation lorsque nous nous retrouvons face aux éléments et notre place dans une société de plus en plus éloignée du vivant. Jérémie Moreau et Xavier Mussat mettent en images deux histoires d’échappées en pleine nature, deux histoires où les personnages ont décidé de vivre en marge de la vie occidentale.

Jérémie Moreau est auteur et dessinateur de bande dessinée. Après le succès de Max Winston (2014), La Saga de Grimr (Prix du Fauve d’Or au Festival d’Angoulême en 2018) et Penss et les plis du monde (2019), Jérémie Moreau a publié Les Pizzlys (Delcourt, 2022). Nathan, chauffeur Uber à Paris, élève seul son frère et sa sœur, et étouffe dans son quotidien. Un accident de voiture infortuné lui permet de rencontrer Annie, une amérindienne qui souhaite rentrer chez elle, en Alaska, et invite Nathan et sa famille à la suivre … Les Pizzlys raconte l’histoire d’une reconnexion à la nature, l’adaptation à un nouvel environnement heurté par le réchauffement climatique, à la manière des pizzlys, ces animaux hybrides, mi-ours polairs mi-grizzly.

Xavier Mussat est auteur et dessinateur de bande dessinée. Il a travaillé également comme dessinateur pour la publicité et cinéma d’animation. Après deux premiers albums autobiographiques, Sainte Famille en 2001 et Œillet en 2014, il publie Les pistes invisibles chez Albin Michel. Inspiré par la figure de Christopher Knight, un ermite américain qui a vécu reclus et sans contact humain pendant 27 ans, Xavier Mussat raconte l’histoire d’un homme qui décide de disparaître en forêt, d’y vivre sans laisser aucune trace. On y suit son parcours introspectif et sensoriel, au cœur de la forêt dans laquelle il se fond.

Extraits sonores

– Note vocale de notre lectrice Isabelle (@zaza_goncourt) au sujet des Pizzlys
– Note vocale de notre lecteur Vincent, de la librairie (@bdfuguecafeannecy) au sujet des Pistes invisibles

Les recommandations de la communauté du Book Club

À la lecture de quelle bande dessinée avez-vous eu le sentiment de communier avec la nature ? Les auditeurs et lecteurs de la communauté du #bookclubculture ont répondu sur Instagram…

• Le chant du pluvier (2009), de Tamara McKinley

• Un printemps à Tchernobyl (2012), d’Emmanuel Lepage

• La série Le Génie des alpagele F’murr

• La série manga Otogi Matsuride Junya Inoue

• La série manga Gonde Masashi Tanaka

• Tropiques toxiques : le scandale du chloredécone (2020), de Jessica Oublié

• Les grands espaces (2018) et La jeune femme et la mer (2021), de Catherine Meurisse

• Sous terre (2021), de Mathieu Burniat

• La série À la recherche de Peter Pande Régis Loisel

• La série Le vent dans les saulesMichel Plessix

• Dans l’ombre du Mont Blanc (2021), d’Alice Chemama

• Construire un feu (2007), de Christophe Chabouté

• Les Pizzlys (2022) et Le discours de la panthère (2020), de Jérémie Moreau

• Immonde ! (2022), d’Elizabeth Holleville

• Anent. Nouvelles des Indiens jivaros (2016), d’Alessandro Pignocchi

• Les récits de voyage d’Emmanuel Lepage

• La dernière reine (2022), Ailefroide : altitude 3.954 (2018), Le Loup (2019), de Jean-Marc Rochette

• Dans la forêt (2017), de Jean Hegland

• Voyage aux Îles de la désolation (2011), Antarctique (2015), d’Emmanuel Lepage

• Payer la terre (2020), de Joe Sacco

• Le droit du sol. Journal d’un vertige (2021), d’Étienne Davodeau

• La Forêt (2022), de Claire Braud

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