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Des biomarqueurs pourraient prédire la rémission de l’asthme après un traitement anti-IL-5

Des biomarqueurs pourraient prédire la rémission de l’asthme après un traitement anti-IL-5

11 décembre 2023

3 minutes de lecture


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Points clés à retenir:

  • Quatre marqueurs d’expectoration de type 2 peuvent prédire une rémission d’un an chez les patients souffrant d’asthme sévère après un traitement anti-IL-5.
  • Le sexe masculin était un autre prédicteur possible de rémission.

Selon une étude publiée dans POITRINE.

« Les niveaux de marqueurs des crachats de type 2 pourraient être des marqueurs de substitution de la réponse 1 an après le traitement anti-IL-5 » Catherine Moermans, Doctorat, responsable de laboratoire au CHU de Liège, et ses collègues ont écrit.

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Les données proviennent de Moermans C et al. POITRINE. 2023;doi:10.1016/j.chest.2023.01.037.

Dans une étude observationnelle, Moermans et ses collègues ont évalué 52 patients souffrant d’asthme éosinophile sévère dans une clinique de Liège, en Belgique, traités avec un agent anti-IL-5 (mépolizumab [Nucala, GSK], n = 51 ; reslizumab [Cinqair, Teva]n = 1) pour trouver des biomarqueurs qui prédisent la rémission 1 an après avoir reçu le traitement.

Selon les chercheurs, plusieurs éléments constituaient la classification de rémission, notamment :

  • pas de traitement chronique par corticoïdes oraux ;
  • aucune exacerbation ;
  • un score au questionnaire de contrôle de l’asthme inférieur à 1,5 et/ou un score au test de contrôle de l’asthme supérieur à 19 ;
  • VEMS1 de 80 % prévu ou plus et/ou amélioration du VEMS1 de 10 % ou plus ; et
  • un nombre d’éosinophiles sanguins inférieur à 300 cellules/L.

Pour trouver des différences entre ceux qui ont obtenu une rémission et ceux qui ne l’ont pas obtenu, les chercheurs ont évalué plusieurs facteurs cliniques et biologiques dans les crachats des patients avant de recevoir le traitement : éosinophile peroxydase (EPX), IgE, IL-3, IL-4, IL- 5, IL-13, IL-25, IL-33, facteur de stimulation des colonies de granulocytes-macrophages, lymphopoïétine stromale thymique (TSLP) et niveaux d’éotaxine-1.

Au bout d’un an, 11 patients (8 hommes) répondaient aux critères de rémission. Comparés à ceux qui ne répondaient pas aux critères de rémission (n = 41 ; 15 hommes), les patients en rémission présentaient un pourcentage de neutrophiles dans les crachats diminué (P. = 0,007) et augmentation de l’éosinophile dans les expectorations (P. = 0,006), macrophages (P. = 0,02) et le nombre de lymphocytes (P. = 0,04) au départ.

Avant le traitement, les patients ayant obtenu une rémission présentaient également des taux élevés d’éotaxine-1 dans les expectorations (P. = 0,046), TSLP (P. = 0,04), IL-5 (P. = 0,002), EPX (P. = 0,001) et la protéine IgE (P. = 0,006) par rapport aux patients qui n’ont pas obtenu de rémission. Selon les chercheurs, ce sont tous des biomarqueurs d’expectorations de type 2.

Les facteurs restants mesurés au départ ne différaient pas significativement selon le statut de rémission.

Les chercheurs ont découvert plusieurs prédicteurs potentiels de rémission de l’asthme après avoir effectué une analyse de régression univariée, notamment le pourcentage de neutrophiles dans les expectorations (OR = 1,5 ; IC à 95 %, 1,08-2,07) et les niveaux d’éotaxine-1 (OR = 1,321 ; IC à 95 %, 1-1,679). ), IL-5 (OR = 1,727 pour 5 pg/mL ; IC à 95 %, 1,1-2,67) et EPX (OR = 1,264 pour 50 ng/mL ; IC à 95 %, 1-1,576).

De plus, le sexe masculin (OR = 4,6 ; IC à 95 %, 1,1-20,126) était un prédicteur potentiel de rémission à un an par rapport au sexe féminin.

Selon les chercheurs, une étude impliquant un plus grand nombre de patients asthmatiques est nécessaire pour valider ces résultats.

“Les crachats sont en effet désormais recommandés par les lignes directrices de l’American Thoracic Society et de la European Respiratory Society dans la gestion de l’asthme sévère et devraient être remboursés par les autorités locales car ils pourraient prédire les patients qui obtiendront une rémission après l’administration de ces produits biologiques très coûteux”, ont écrit Moermans et ses collègues. .

Bien que les résultats de cette étude menée par Moermans et ses collègues doivent être confirmés dans une étude plus vaste, les présents résultats soulignent pourquoi les biomarqueurs qui prédisent la rémission sont importants dans la prescription de produits biologiques, selon un éditorial d’accompagnement de Simon Couillard, MD, Doctorat, professeur adjoint à l’Université de Sherbrooke au Québec, Canada, et AndréC’estAnne CParapluietC’estMD, FRCPC, médecin à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (Hôpital Lavel).

« Il est crucial que la prescription d’un produit biologique pour traiter l’asthme ne soit pas seulement une question de caractéristiques cliniques », écrivent Couillard et Côté. « Nous devons aller plus loin, en utilisant des mesures de substitution (biomarqueurs) pour déchiffrer quel est et où se situe le problème sous-jacent de la maladie d’un patient spécifique, en identifiant les patients les plus à risque de crises d’asthme, de remodelage des voies respiratoires et de perte de qualité de vie ; nous devons nous efforcer de maximiser les bénéfices du traitement en sélectionnant le bon produit biologique pour le bon patient.

Référence:

Sources/Divulgations

Effondrement

Divulgations :
GSK et AstraZeneca ont soutenu cette étude. Moermans ne rapporte aucune information financière pertinente. Veuillez consulter l’étude pour connaître les informations financières pertinentes de tous les autres auteurs. Couillard rapporte avoir reçu des subventions de recherche sans restriction d’AstraZeneca, de bioMérieux, de la Fondation Québécoise en Santé Respiratoire, du NIHR Oxford BRC, du Réseau québécois de recherche en santé respiratoire, de Regeneron et de Sanofi ; recevoir des honoraires de conférencier ou des honoraires de conseil d’AstraZeneca, FirstThought, GSK, Regeneron, Sanofi- et Valeo Pharma ; recevoir un parrainage pour assister et prendre la parole lors de réunions scientifiques internationales par et pour AstraZeneca ; et être membre du conseil consultatif et détenir des options d’achat d’actions pour Biometry Inc., une société pour laquelle il développe un dispositif d’oxyde nitrique exhalé fractionné (myBiometry). Côté déclare avoir reçu des subventions de recherche sans restriction de la Fondation Québécoise en Santé Respiratoire, GSK, du Réseau québécois de recherche en santé respiratoire, Regeneron et Sanofi, et avoir reçu des honoraires de conférencier ou des honoraires de consultant d’AstraZeneca, GSK, Sanofi-Regeneron et Valeo Pharma.

2023-12-11 16:21:30
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