Les dirigeants des Bulgares locaux de Bosilegrad et les membres du Centre d’information culturelle de Bosilegrad ont été arrêtés et emmenés à la police lors de la visite du président serbe Aleksandar Vucic dans la ville et ses environs. Il s’agissait de la première visite d’un chef d’État serbe en 97 ans.
Lors de son discours à Bosilegrad, Vucic a déclaré ce qui suit : “Je suis heureux qu’il n’y ait aucune différence entre les Serbes et les Bulgares dans leur façon de vivre et que vous ressentiez la façon dont l’État vous traite.” Il a remercié et félicité le maire de la ville, Vladimir Zahariev, qui est devenu le principal outil de la répression policière contre les Bulgares de la région. “Il sera au pouvoir tant qu’il vivra”, a également déclaré Vucic.
“Moi et une femme nommée Daniela ont été arrêtés – c’est une scientifique, une professeure. J’ai été arrêté vers 10 heures du matin parce que j’avais plusieurs affiches que je voulais montrer à Vucic”, a déclaré Dimitar Dimitrov Treperski. BGNES. Il est un militant de longue date pour les droits des Bulgares dans la ville et l’enseignante Daniela Mihailovich est la mère d’un petit enfant.
Treperski a également déclaré qu’il avait été détenu au centre de détention, où il a attendu 30 à 40 minutes sans que personne ne lui dise quoi que ce soit. Il a été relâché quelques heures après la fin de la visite de Vucic.
“Il y a 20 à 30 jours, la police m’a dit de ne pas porter de pancartes disant, par exemple, ‘La périphérie ouest n’a rien à voir avec la Serbie.’ Avec cela, j’ai violé l’intégrité territoriale de la Serbie, etc. C’était la conversation précédente, il y a 20-30 jours. Mais maintenant, ça a commencé “pourquoi ai-je mis des drapeaux autour du monument Levski le 3 mars ?”, eh bien parce que c’est le 3 mars, parce que c’est le meilleur jour férié de Bulgarie et c’est pourquoi je l’ai mis en place. Peu importe où nous vivons, nous devons défendre notre cause bulgare et ne pas avoir honte de cette fête bulgare, n’est-ce pas ?”, a déclaré Dimitar Dimitrov.
