Des caméras cachées à l’hôtel Van der Valk : quand la réalité dépasse la fiction

Que s’est-il produit en janvier dernier à l’hôtel Van der Valk ?

“Il y a eu le tournage d’une série de caméras cachées dont un épisode est passé jeudi dernier sur RTL-TVI. La particularité est que celles-ci faisaient appel à des personnes “ordinaires”. Certains, choisis par David Antoine et Sandrine Dans, étaient appelés en coulisses. Il leur était proposé d’être équipés d’une oreillette et de retourner à table pour y réaliser des défis face à leurs connaissances qui n’étaient au courant de rien. Chaque défi réalisé faisait monter d’un palier. Celui qui arrivait à accomplir les 5 défis remportait 1 000 euros. Sophie Barbi et moi-même devions intervenir pour créer ou soutenir certaines situations nous aussi guidés via une oreillette. Il y a eu des défis hors normes et les gens ont fait des choses incroyables que je vais vous laisser découvrir. On a encore du mal à y croire aujourd’hui.”

Comment vous êtes vous retrouvés dans cette aventure ?

“J’ai été contacté avec Sophie Barbi par la production qui nous avait vus sur Télésambre faire des sketches. Il leur a semblé que nous savions nous déguiser et nous positionner avec les caméras. Pour les caméras cachées il a fallu gérer plusieurs paramètres. Être le plus normal possible tout en ayant des contacts via une oreillette.”

Comment choisit-on les “complices” et les piégés ?

“En coulisse, la salle était observée et certains pouvaient se révéler être de bons complices mais bien entendu ce n’est jamais sûr. Cela a très bien fonctionné et les gens ont vraiment joué le jeu.”

Les gens se laissent-ils avoir facilement ?

“Curieusement oui. C’est un peu plus délicat pour les jeunes générations qui cherchent à comprendre ce qui se passe et qui peuvent avoir des doutes quant à un possible “prank”. Pour les personnes un peu plus âgées il n’y a eu aucun problème. Clairement plus c’est gros plus ça passe. Tout est fait pour ne rien laisser paraître. Les gens sont loin de se douter qu’il y a une véritable régie. Là, le réalisateur Frédéric Van Hees était entouré de toute équipe. Des moyens techniques quasi indétectables ont également été judicieusement placés. De notre côté, il fallait tout faire pour attirer l’attention des piégés sans trop affoler les autres clients du restaurant.”

Avez-vous des anecdotes des tournages ?

“J’en ai oui bien sûr. Cela commence par la fin des caméras cachées au moment de la révélation. Les gens passent par un tas d’émotions. Des rires, de la stupeur, il a fallu à certain plusieurs longues minutes pour s’en remettre. Une autre chose était surtout de pas se faire repérer. Fait amusant, vous étiez justement venu le jour du tournage et j’ai dû tout faire pour vous embrouiller. (rire). Je suis également tombé sur un couple de gerpinnois que je connaissais et il a fallu ruser pour ne pas être reconnu alors que j’étais à un mètre d’eux. Une autre chose qui m’a amusée, c’est la qualité de la vaisselle actuelle. Il était prévu que je casse des objets et au lieu de les faire exploser sur le sol, les assiettes et les verres ne faisaient que rebondir.”

D’autres caméras cachées au Van der Valk seront encore visibles sur RTL- TVI et les épisodes passés sont encore visibles sur RTL Play.

Kévin, après le premier épisode de “Mariés au premier regard” : “J’ai eu du mal à réaliser”Denis Brogniart était aussi présent à Namur avec les Koh-pains pour Bertrand-Kamal: “Cette fondation me tient particulièrement à cœur”