« Un gouvernement meurtrier abandonne les otages », ont scandé les manifestants lors d’un autre rassemblement à Tel Aviv. Ils ont accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir sacrifié les otages. Les proches des otages accusent depuis longtemps le chef du gouvernement de saboter un accord avec le Hamas et de se plier aux exigences de ses partenaires ultra-religieux et d’extrême droite de la coalition. Ceux-ci sont contre les concessions à l’organisation islamiste. Netanyahu dépend de ses partenaires pour sa survie politique.
Des manifestations ont également eu lieu à Jérusalem et à Beer Sheva, entre autres, pour un accord mettant fin à la guerre, qui prévoit également la libération des otages. Lors d’un petit rassemblement dans la ville côtière de Haïfa, une alarme de roquette a retenti après un bombardement depuis le Liban. Une vidéo diffusée dans les médias israéliens montre des manifestants fuyant pour se mettre en sécurité dans des bâtiments voisins. Il existe actuellement des restrictions sur les rassemblements dans la ville en raison de la situation sécuritaire.
Dans leurs discours, les proches des otages ont également appelé le président américain élu Donald Trump à faire pression sur Netanyahu. Les familles craignent également que les personnes enlevées ne survivent pas à l’hiver. Plus tôt ce mois-ci, les médias israéliens ont rapporté, citant de nouveaux chiffres des services de renseignement, qu’environ la moitié des quelque 100 otages étaient toujours en vie.
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