Des centaines de Soudanais rentrent d’Egypte par le port « Ashkit »

Port Soudan, le 30 décembre 2024Les vols de retour des Soudanais qui ont fui vers l’Égypte il y a quelques mois pour échapper à la guerre qui fait toujours rage se poursuivent.

1,2 million de Soudanais ont trouvé refuge en Égypte, sur les 3,3 millions de personnes qui ont traversé la frontière depuis le déclenchement des combats entre l’armée et les Forces de soutien rapide, le 15 avril 2023, selon le dernier rapport publié par l’Organisation internationale pour les migrations. .

Le citoyen Al-Taher Abdeen a déclaré lundi à Soudan Tribune : Il « est retourné au Soudan après avoir réalisé qu’il n’y avait aucune menace à Dinder, après que l’armée l’a repris et étendu son contrôle sur le sud de Sennar ».

Il a souligné que lui et sa famille de cinq personnes ont fui vers le Caire grâce à la contrebande après que les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle de la ville de Dinder dans l’État de Sennar, avec les encouragements de ses proches.

Il a expliqué que de nombreuses familles souhaitent retourner au pays, surtout après que leurs économies soient épuisées.

Des centaines de Soudanais ont commencé à rentrer au pays depuis l’Égypte, à la suite de l’opération militaire que l’armée a commencé à mettre en œuvre à partir du 26 septembre dernier, au cours de laquelle elle a reconquis de nombreux sites à Omdurman, Khartoum et dans l’État de Sennar, y compris sa capitale, Sinja et Dindir.

L’agence de presse soudanaise a cité une source au poste-frontière d’Ashkit entre le Soudan et l’Égypte disant que 678 personnes étaient rentrées, pour la plupart des familles, dont 66 déportés. A bord de 14 bus de voyage.

Elle a déclaré que le nombre moyen de rapatriés d’Egypte vers le Soudan, dans le cadre du retour volontaire, se situe entre 500 et 600 personnes par jour, car les procédures de retour sont effectuées avec flexibilité et coordination entre les autorités des deux pays aux points de passage.

Des milliers de Soudanais ont trouvé refuge en Égypte par le biais de la contrebande, en raison des restrictions imposées par le Caire sur les visas et les autorisations de sécurité et des retards dans les procédures de délivrance.