Des chercheurs découvrent des amputations de jambes salvatrices chez les fourmis

Gliedmaßen amputieren, um Leben zu retten – diese Art von Eingriff ist nicht nur menschlichen Chirurgen vorbehalten. Das zeigen Beobachtungen einer Forschungsgruppe der Julius-Maximilians-Universität Würzburg und der Universität Lausanne. Die Wissenschaftler haben festgestellt, dass Florida-Holzameisen (Camponotus floridanus) verletzte Beine mitunter komplett abbeißen. Dabei arbeiten die Tiere gezielt. „Ob sie diesen radikalen Schritt gehen, hängt davon ab, wo sich die Wunde befindet“, heißt es in einer Pressemitteilung der Würzburger Universität.

Hintergrund ist, dass Wunden auch für Ameisen ein Pro­blem darstellen, gerade dann, wenn sie sich entzünden. Um das zu verhindern, behandelt etwa eine in Subsahara-Afrika heimische Art Wunden mit einem antibakteriellen Sekret aus einer speziellen Drüse. Die Forscher sind der Frage nachgegangen, was Ameisen tun, denen diese Drüse fehlt. Daher richteten sie ihr Augenmerk auf die in Florida heimische Holzameisenart.

In Experimenten beobachteten sie, dass die Ameisen bei Verletzungen am Oberschenkel das komplette Bein der verwundeten Artgenossin abnagten – ein Eingriff, der etwa vierzig Minuten dauert. Nach der Amputation überlebten über 90 Prozent der verletzten Tiere, notieren die Forscher in „Current Biology“. Blieb eine infizierte Verletzung des Oberschenkels unbehandelt, schafften es nur 40 Prozent.

“Si les blessures se situent au bas de la jambe, une amputation n’est jamais pratiquée”, rapportent les chercheurs. Au lieu de cela, les fourmis faisaient plus d’efforts pour soigner les blessures et les léchaient intensément. Dans ces cas, 75 pour cent des animaux ont survécu. Sans nettoyage des plaies, seulement 15 pour cent ont survécu à une plaie infectée à la cuisse.

Mais pourquoi les fourmis n’ampulent-elles pas également lorsque le bas de la jambe est blessé ? Les chercheurs ont clarifié cela en procédant à leurs propres amputations de fourmis présentant de telles blessures. “Le taux de survie après amputation n’était que de 20 pour cent”, indique le communiqué de presse. Des études par tomodensitométrie ont montré qu’il existe de nombreux muscles dans les cuisses des fourmis, dont l’activité assure la circulation du « sang » des fourmis, appelé hémolymphe. “Les fourmis n’ont pas de cœur de pompage central comme les humains, mais plutôt plusieurs pompes cardiaques et muscles répartis dans tout le corps qui assument cette fonction.”

Des blessures à la cuisse ont entravé la circulation. Parce que le flux sanguin est réduit, les bactéries ne pénètrent pas aussi rapidement de la plaie dans le corps. “Dans ce cas, l’amputation en vaut la peine : si vous agissez rapidement, il y a de fortes chances que le corps soit encore exempt de bactéries.”

Dans le bas de la jambe, en revanche, il n’y a pas de muscles impliqués dans la circulation de l’hémolymphe. « S’il est blessé, les bactéries pénètrent très rapidement dans le corps. La fenêtre de temps pour une amputation réussie est alors étroite et les chances de sauvetage sont faibles. C’est exactement ce que les fourmis semblent “savoir”, si l’on veut le dire en termes humains”, explique Erik Frank, l’un des auteurs de l’étude.

Selon les chercheurs, cette connaissance est probablement innée. Bien que la façon dont les fourmis gèrent les blessures change en fonction de l’âge de l’individu, il existe peu de preuves d’un comportement acquis. L’équipe mène actuellement des expériences similaires avec d’autres espèces. Les chercheurs veulent connaître l’étendue de cette procédure et savoir si toutes les espèces de fourmis effectuent des amputations sans glande spéciale. De plus, la compréhension de la douleur dans les sociétés de fourmis doit être encore approfondie, puisque la fourmi blessée permet l’ablation lente d’un membre tout en restant consciente.