Florenci Serras, de la Faculté de Biologie et de l’Institut de Biomédecine de l’Université de Barcelone (IBUB). Le travail implique également des experts de l’Institut de Recherche sur la Biodiversité de l’UB (IRBIO), du Centre de Régulation Génomique (CRG) et de l’Institut de Recherche Biomédicale August Pi i Sunyer (IDIBAPS).
Les résultats indiquent que le facteur de nécrose tumorale α (TNF-α) – une protéine modulant l’activité cellulaire – possède deux récepteurs TNFR qui peuvent afficher des fonctions complètement opposées en réponse à une lésion tissulaire biologique : plus précisément, un récepteur améliore la survie et la régénération cellulaire, tandis que l’autre peut favoriser la mort cellulaire.
L’étude, réalisée à partir du modèle d’étude Drosophila melanogaster, pourrait contribuer à la conception de molécules agonistes et antagonistes du récepteur TNFR qui stimulent la régénération des tissus épithéliaux chez les patients souffrant de brûlures graves, ou atteints de maladies inflammatoires de l’intestin et de certains cancers.
La drosophile : un modèle pour étudier les maladies humaines
La communication entre les cellules est un processus déterminant dans le développement et la physiologie des organismes. L’une des voies de communication cellulaire est la sécrétion de molécules – par exemple le facteur de nécrose tumorale (TNF-α) – qui ont des fonctions spécifiques dans les cellules, les tissus et les organes biologiques.
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2024-07-29 12:10:00
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