Des chercheurs montréalais étudient le vieillissement musculaire pour des interventions thérapeutiques efficaces.

Le vieillissement est un phénomène naturel qui affecte tous les aspects de la vie humaine. Les muscles ne font pas exception et subissent des modifications qui réduisent leur force et leur endurance. Ces changements, connus sous le nom de sarcopénie, sont associés à une diminution de la qualité de vie chez les personnes âgées. Cependant, de nouveaux développements dans la recherche sur le vieillissement musculaire ont ouvert la voie à de nouvelles stratégies pour ralentir ou inverser ces effets. Dans cet article, nous allons examiner les dernières avancées dans la recherche sur la sarcopénie et les perspectives prometteuses pour préserver la force musculaire chez les personnes âgées.


Des chercheurs montréalais de l’Université du Québec, de l’Université McGill et de l’Université de Montréal ont entamé une étude pour comprendre les mécanismes associés à la perte de masse et de force musculaire liée au vieillissement. Les chercheurs tentent de déterminer si le vieillissement musculaire est causé en premier lieu par une dysfonction des mitochondries, ou par une altération de l’intégrité des jonctions neuromusculaires. Ils tentent également de déterminer si l’activité physique contribue à protéger contre ces deux causes potentielles du vieillissement musculaire. L’étude vise à identifier les mécanismes détraqués en premier pour guider les stratégies thérapeutiques futures. Les chercheurs ont recruté environ 140 des 180 participants souhaités, qui sont des hommes non-fumeurs, qui ne souffrent pas de maladies chroniques non contrôlées et qui ne consomment pas plus de deux verres d’alcool par jour. Les participants inactifs qui veulent se remettre en forme se verront offrir un programme d’entraînement de trois mois. Les participants devront effectuer trois visites sur place, dont une pendant laquelle on procédera à une biopsie de leurs muscles.