Les bactéries sont devenues encore plus résistantes à mesure qu’elles séjournent dans l’espace.
L’environnement de la Station spatiale internationale (ISS) n’est pas exactement un lieu idéal pour la vie en raison de l’absence de gravité, des niveaux accrus de dioxyde de carbone et de rayonnement. Tout comme les humains peuvent s’adapter à cet environnement à l’aide de diverses techniques, les micro-organismes le peuvent également, ce qui contribue ainsi à augmenter les risques auxquels les astronautes doivent faire face en orbite.
Ceci est prouvé par l’enquête du laboratoire de microbiologie de la NASA sous la direction du Dr. Kasthuri Venkateswaran, qui a découvert un total de 13 nouvelles souches de la bactérie mutée Enterobacter bugandensis dans des échantillons transportés depuis l’ISS. Ils se distinguent génétiquement clairement des organismes terrestres, sont capables de survivre dans des conditions extrêmes, sont résistants aux antibiotiques et capables de coexister avec d’autres micro-organismes et peuvent les aider à survivre.
La bactérie Enterobacter bugandensis peut être pathogène et est généralement responsable d’infections des voies respiratoires ou urinaires, de la circulation sanguine ou des voies génitales. Ils provoquent une infection dite nosocomiale liée au séjour des patients en milieu hospitalier, que ce soit en service ambulatoire ou hospitalier. L’infection touche un patient sur dix à vingt et aggrave l’évolution de la maladie sous-jacente, prolonge l’hospitalisation et augmente le coût du traitement.
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Les souches trouvées sur l’ISS ont encore accru leur résistance et constituent ainsi une menace pour ses visiteurs. “Les implications de nos découvertes sont doubles. Premièrement, ils mettent en lumière le comportement, l’adaptation et l’évolution des microbes dans des environnements extrêmes et isolés. Deuxièmement, ils soulignent la nécessité de prendre des précautions approfondies pour garantir la santé et la sécurité des astronautes en atténuant les risques associés aux menaces pathogènes potentielles”, peut-on lire. dans le message.
Les conclusions de la recherche devraient également être utilisées pour approfondir l’étude d’un groupe de six agents pathogènes bactériens à risque appelés ESKAPE, caractérisés par leur résistance aux traitements antimicrobiens. À l’échelle mondiale, les bactéries multirésistantes sont à l’origine d’environ 15,5 % des infections nosocomiales et on estime qu’elles entraîneront jusqu’à 50 millions de décès par an d’ici 2050 si des mesures adéquates ne sont pas prises.
Source: Journal du microbiome, NASA.gov
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2024-04-28 16:39:00
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