Divertissement

Les organisateurs de la campagne affirment que le bilan de la banque en matière d’investissement dans les combustibles fossiles contredit les valeurs du festival

Publié: il y a 1 heure
Dernière mise à jour : il y a 58 minutes

Un panneau TIFF sur King Street et Spadina Avenue à Toronto pendant le festival 2023. Un porte-parole du TIFF a déclaré que le festival appréciait les préoccupations en matière de durabilité mises en avant. (Michael Wilson/CBC)

Un groupe de cinéastes canadiens s’est associé aux vedettes d’Hollywood pour demander au Festival international du film de Toronto de mettre fin à ses liens de parrainage avec la Banque Royale du Canada en raison du financement par cette banque de l’industrie pétrolière et gazière.

Les organisateurs de la campagne intitulée RBC Off Screen affirment que les antécédents de l’institution financière en matière d’investissement dans les combustibles fossiles vont à l’encontre des valeurs socialement progressistes que le festival du film prétend défendre.

Parmi les signataires de la lettre ouverte du groupe au TIFF faisant part de ses préoccupations figurent les stars du cinéma Mark Ruffalo, Rachel McAdams et Joaquin Phoenix, aux côtés de cinéastes et producteurs dont Avi Lewis, Elza Kephart et Jose Luis Gutierrez.

Kephart et Gutierrez, qui ont lancé la campagne, affirment avoir le soutien de plus de 200 travailleurs de l’industrie. La déclaration du groupe indique que RBC est l’un des plus grands financiers de projets pétroliers et gaziers au monde et qu’elle soutient des projets qui ont eu un impact négatif sur les terres autochtones et les personnes racialisées.

La vice-présidente des relations publiques du TIFF, Judy Lung, a déclaré dans un communiqué que le festival appréciait les préoccupations en matière de durabilité soulevées et qu’il en discutait avec RBC.

La porte-parole de RBC, Stephanie Bannan, a déclaré dans un communiqué qu’il fallait davantage d’actions pour lutter contre le changement climatique, et la société se réjouit de l’occasion de discuter de ces problèmes avec les groupes autochtones et la communauté cinématographique.