Des citoyens québécois qui ont lutté contre les nuisances causées par un parc éolien dans leur coin de campagne pendant 10 ans viennent d’abandonner leur combat, découragés. Le parc de 50 éoliennes a été construit sans l’acceptation sociale et sans le feu vert du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Les avocats des citoyens ont plaidé les troubles de voisinage entre le parc de 100 mégawatts et un milieu habité, mais leurs arguments n’ont pas été retenus. Alors que le Québec s’apprête à vivre un nouveau boom éolien, les citoyens concernés par les projets à venir sont appelés à s’y intéresser dès le début.

Des citoyens québécois qui ont lutté contre les nuisances causées par un parc éolien dans leur coin de campagne pendant 10 ans viennent d’abandonner leur combat, découragés. Le parc de 50 éoliennes a été construit sans l’acceptation sociale et sans le feu vert du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Les avocats des citoyens ont plaidé les troubles de voisinage entre le parc de 100 mégawatts et un milieu habité, mais leurs arguments n’ont pas été retenus. Alors que le Québec s’apprête à vivre un nouveau boom éolien, les citoyens concernés par les projets à venir sont appelés à s’y intéresser dès le début.

Alors que le Québec se prépare à vivre un nouvel essor éolien, des citoyens qui ont lutté pendant 10 ans contre les nuisances des éoliennes dans leur coin de campagne au pied des Appalaches ont récemment déposé les armes, écœurés et découragés. Leur cause est montée jusqu’à la Cour suprême, qui a refusé de l’entendre et a mis un point final à l’histoire début mai. Le parc de 50 éoliennes semées sur le territoire des villages de Saint-Ferdinand, Sainte-Sophie-d’Halifax et Saint-Pierre-Baptiste s’est construit sans acceptation sociale et sans le feu vert du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Les trois municipalités sont situées à une centaine de kilomètres de Trois-Rivières entre Victoriaville et Thetford Mines dans le Centre-du-Québec. Le BAPE avait conclu dans son rapport que la population avait été tardivement informée et consultée relativement au projet. Il soulignait aussi que les éoliennes ne seraient pas suffisamment éloignées des habitations. Avec la bénédiction du gouvernement du Québec, d’Hydro-Québec et de la MRC de L’Érable, le promoteur espagnol Enerfín a construit son parc. Les citoyens n’ont eu comme seul recours que le recours aux tribunaux pour obtenir compensation pour le changement dans leur environnement. Le gouvernement, Hydro-Québec, la MRC, tout le monde voulait que le projet se fasse. Leur avocat a plaidé les troubles de voisinage entre le parc de 100 mégawatts et un milieu habité sis dans un environnement de carte postale : dégradation du paysage, bruit dérangeant et perte de valeur des maisons. Aucun des arguments du groupe de citoyens n’a été retenu. La production d’énergie éolienne doit doubler d’ici 2030, passant de 4000 à 8000 mégawatts. Les éoliennes de nouvelle génération qui équiperont les futurs parcs sont plus grosses et plus puissantes que celles qui tournent dans le parc éolien de L’Érable, avec une capacité de production de 6 mégawatts, contre 2 mégawatts pour les plus anciennes. Les citoyens concernés par les projets à venir ont intérêt à s’y intéresser dès le début.
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