Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 17h09
En Afghanistan, 12 civils condamnés ont été punis de coups de fouet dans un stade rempli de spectateurs. Les trois femmes et neuf hommes étaient par un religieux local tribunal reconnu coupable d’adultère et de vol.
Ils ont reçu entre 20 et 40 coups de fouet au stade de Puli Alam, dans l’est de l’Afghanistan, sous les yeux de la foule. Des érudits éminents, des chefs tribaux ainsi que la population locale ont été invités par le gouverneur de la province à assister au passage à tabac. Ils ont reçu un message à ce sujet via les réseaux sociaux, écrit l’agence de presse AP.
Des centaines de spectateurs
Un responsable du gouverneur, qui souhaite rester anonyme, a déclaré que des centaines de personnes étaient présentes au stade. Prendre des photos et des vidéos était interdit.
Les coups publics surviennent peu de temps après que les juges ont été invités la semaine dernière par le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, à infliger davantage de châtiments corporels.
Les châtiments corporels étaient typiques de la première période de règne des talibans de 1996 à 2001. Les violations ont entraîné la lapidation à mort ou l’exécution publique et le fouet dans la rue.
En 2001, l’armée américaine a envahi l’Afghanistan et le régime taliban a été renversé. Lorsque l’Amérique s’est retirée du pays l’année dernière, les extrémistes religieux sont revenus au pouvoir. Les talibans avaient initialement promis de suivre un cours plus modéré, mais les signes de durcissement se multiplient.
En mai, par exemple, les femmes ont dû à nouveau se coiffer couvrir le visage quand ils descendent la rue. Les filles et les femmes afghanes ne sont également plus autorisées à aller à l’école ou à travailler.